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FOLKEARTH Viking’s anthem [ 2011 ] |
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CD - Durée : 50.04 - Style : Folk-métal | |
Informations : | |
Interview : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 09 mars 2011 - Chroniqueur : GOHR | |
Chroniquer FOLKEARTH, ce n’est pas seulement chroniquer un groupe, c’est avant tout chroniquer un concept, celui de faire cohabiter un nombre insensé de musiciens de pays différents, tous issus de la scène Métal/folk. A ce jour le record de la formation fut de 31 musiciens sur son second album « By the Sword of my Father ». De retour cette fois-ci avec quinze musiciens, la formation offre son album le plus abouti. Le défaut de FOLKEARTH a toujours été le revers de la médaille de son concept même. Puisque les musiciens sont issus de pays différents, chacun travaille dans son studio, souvent « home made », ce qui implique des incohérences et des écarts de qualité de prise de son d’un instrument à l’autre. Pour le dire d’une façon triviale, le mixage a toujours été pour le groupe une façon de recoller les morceaux parfois de façon hasardeuse. « Viking’s Anthem » se démarque en ce sens de ses prédécesseurs puisqu’il offre un son beaucoup plus puissant, mieux contrôlé, porté notamment par une section rythmique assez bien enregistrée. Certes, les guitares auraient pu avoir un peu plus de densité, mais elles sont sublimées par le reste de ce grandiose orchestre Folk. Conforme à la tradition Métal-folk, « Vicking’s Anthem » est un album épique, davantage construit autour de mélodies guerrières. Les tempos sont relativement élevés, la formation se promenant même sur le terrain d’un Thrash-métal fougueux, je pense notamment au tout en puissance « There is no Death » dont les quelques leads auraient presque des relents « maideniens ». Sur cet album, les instruments folkloriques sont avant tout des ornements, ces derniers n’ont que rarement des moments de bravoure et servent surtout à harmoniser les éléments proprement métal. Ainsi il s’agit d’un album qui comporte un nombre assez important de solos techniques et mélodiques de grande classe, exécutés par Michaël Fiori. On regrette par contre un chant Death-metal trop linéaire, heureusement que quelques chœurs épiques ou voix féminines viennent régulièrement le contraster. On regrette de même « The Conquering Nightmare » dont nous constatons une très étrange ressemblance avec « I Evig Tid » de MANEGARM. N’allons cependant pas reprocher à un groupe de Folk de jouer sur une gamme traditionnelle, au fond, peut-on faire un album de Metal-folk qui ne ressemble pas un autre ? De toute façon, ce n’est pas le soucis de FOLKEARTH qui s’en sort avec un album prenant qui s’écoute d’une traite et qui fonctionne autant du point de vue de la production, que de l’émotion. En conclusion, ce nouveau FOLKEARTH est un excellent album de Folk, qui ravira les amateurs du genre. Les autres y seront probablement hermétiques mais ils se doivent de prêter une oreille à ce groupe, ne serait-ce que pour son concept de faire cohabiter une collectivité de musiciens issus de différents horizons. | |
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