CHRONIQUES D'ALBUMS




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SYMFONIA
In Paradisum [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 55.22 - Style : Heavy Speed Metal Symphonique
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.edel.com
Contact groupe : http://www.symfonia.fi/ http://www.myspace.com/symfoniamusic
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 28 mars 2011 - Chroniqueur : Bodomania
 

STRATOVARIUS a pourtant déjà sorti un album en début d’année?! Alors, qui peut bien se cacher derrière cette pochette "Elements Part (ienne)" ou encore sous ce logo à fleur de lys?... Timo Tolkki bien sûr! Et oui, le musicien-compositeur-producteur n'en finit pas de s'atteler à de nouveaux projets. Après quelques albums réalisés en solo et la création de REVOLUTION RENAISSANCE, il nous revient, non pas à cause d'une ultime frasque liée à ses anciens compères, non, la raison de son retour est musicale, seulement musicale. Si le bassiste Jari Kainulainen (STRATOVARIUS, EVERGREY) l'a rejoint l'an dernier dans cette toute nouvelle formation, d'autres pointures du Heavy Speed mélodique ont également répondu présents. André Matos (ANGRA, SHAAMAN, VIPER), Uli Kusch (MASTERPLAN, HELLOWEEN) et Mikko Harkin (SONATA ARCTICA, KOTIPELTO) font donc partie de l'aventure. Une réunion assez prometteuse, mais que peut bien donner un tel mélange? Une seule façon de le savoir, s'éloigner un instant de cet artwork emprunté et démarrer le premier album de l’all-star band.

Un vent de nostalgie risque bien de souffler, car si SYMFONIA compte cinq membres, le chef des opérations reste bel et bien, Timo Tolkki. Alors, doit-on s'attendre à retrouver des compositions proches de celles de STRATO? Ou s'en est-il éloigné, explorant de nouveaux horizons afin de nous proposer un disque plus singulier? La réponse avec les 10 titres issus d'"In Paradisum"...

Le démarrage est assez prévisible. Avec "Fields Of Avalon", on rentre tout de suite en terrain connu. Peut-être un peu trop. Des nappes et notes de clavier, du clavecin, plus précisément, des riffs heavy speed mélodiques, entraînants mais assez basiques, et enfin et surtout des lignes vocales qui auraient pu parfaitement convenir à un autre chanteur… un certain Timo Kotipelto. On peine à reconnaître le grain d'André Matos. Le chant suraigu a beau être parfaitement maîtrisé, un regret demeure, le manque d'empreinte laissé aux autres membres, ce qui est quand même le principal intérêt de ce projet, non?
"Come By The Hills" ajoute à son tour des lignes symphoniques, tout en nous servant des rythmiques plus lourdes. Une deuxième composition fraîche qui nous fera quelque peu penser à "Hunting High & Low". Si ce premier duo est sympathique, il n’est toutefois pas représentatif de cet opus. Heureusement, nous n’en sommes qu’au début…
Forgé par des mélodies aériennes, des riffs power menaçants assez accrocheurs et quelques échanges entre la guitare et le clavier qui montent en puissance après un joli break néo-classique, "Santiago" se démarque de ses prédécesseurs. Ce titre marque donc une autre facette de ce disque, qui continuera d'apporter son lot de bons moments. Le tempo est très lent, mais l'émotion palpable sur "Alayna". Cette ballade atmosphérique transportée par des accords électro-acoustiques et un chant délicat en est un bon exemple. Mais, la mélancolie laisse déjà place à un regain d'énergie avec "Forevermore", une plage Heavy Speed très rythmée qui lorgne cette fois du côté d'ANGRA. Puis, nous embarquons ensuite vers "Pilgrim Road", une composition qui nous ramène aux prémices d'HELLOWEEN (chacun son tour!). Un air celtique récurrent vient se greffer à cette piste accrocheuse dotée au passage, d'un magnifique solo. Un autre titre s'en suit, et pas des moindres, puisqu'il s'agit du morceau éponyme. Un mid-tempo épique, symphonique, porté par des chœurs, des mélodies et arrangements somptueux. En 9 minutes, les changements de tempo et d'ambiances se succèdent, donnant la possibilité à chacun de montrer l'étendu de ses talents. Mention spéciale donc à cette piste puissante et variée jusqu'au bout, ainsi qu'aux montées vertigineuses d'André. (Aïe!).
Même si une certaine unité guide cet album, "Rhapsody In Black" viendra pourtant s'éloigner du reste. Le genre Hard/Heavy est à l'honneur. Dans un ton plus libre, construit autour de quelques arpèges et rythmiques brûlantes, d'un tempo très marqué, une nouvelle dynamique s'empare d'"In Paradisum". Seulement, le clavecin est de retour, et toute l'histoire de STRATOVARIUS défile devant nos yeux, à l'apparition d'"I Walk In Neon". C'est sans doute ce qui arrive lorsque la fin est proche, non? Enfin, bien que peu originale, on appréciera cette composition très mélodique, de même que la nostalgie qui l'entoure et qui hante également la ballade acoustique finale "Don't Let Me Go".

Finalement, que ce soit par les comparaisons inévitables faites entre ces compositions et celles des anciens groupes du quintette, ou par son casting justement, réunissant les membres d'une époque quasi-révolue, une grande nostalgie ressort de cet album. Et même si certains titres semblent très classiques, qu'un manque d'originalité lui fait défaut, un travail considérable a été effectué. L’ensemble est à la fois touchant et inspiré. Ce sentiment nostalgique sincère qui prédomine, est aussi porté par de très bons titres ainsi qu’une production à la hauteur. Alors, en prenant cet opus pour ce qu'il est, du Heavy metal mélodique et symphonique signé par l'ancien compositeur de STRATOVARIUS et d'autres musiciens reconnus, qui, au cours de l'album, arrivent à se faire une petite place pour enrichir l'univers de SYMFONIA, l'écoute d'"In Paradisum" apparaîtra forcément agréable. Vous pourrez d’ailleurs découvrir le potentiel de ce premier jet, le 8 Juillet prochain à l'occasion du "Sonisphere" d'Amneville. En avant pour le flash-back…








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