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DRIVING DEAD GIRL Don’t Give A Damn About Bad Reputation [ 2011 ] |
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CD - Durée : 52.48 - Style : Rock/Punk/Garage | |
Informations : | |
Interview : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 30 mars 2011 - Chroniqueur : Black.Roger | |
Les fantômes des seventies, THE STOOGES, DR. FEELGOOD, réapparaissent au travers du rock/punk/garage du quatuor Belge DRIVING DEAD GIRL qui après avoir frôlé le split pour cause de line-up, renait soudain avec des concerts à la pelle et la sortie d’un second album « Don’t Give A Damn About Bad Reputation ». Les Bruxellois avaient impressionné le public rock, amateur de dirty et de garage saupoudré de punk avec une première démo « Elvis is Dead » en 2003 et un premier album enregistré dans l’urgence « 50.000 Dead Girls Can’t Be Wrong » sorti en 2006 et bien sûr des concerts en compagnie de THERAPY ?, LORDS OF ALTAMONT, BLACK ANGELS, TOKYO SEX DESTRUCTION entre autres. En ce début 2011, le combo Belge nous gratifie donc de 18 titres (11 + 7 en bonus), pour une durée de près d’une heure de rock n’roll énergique, carré et implacable, sur des thèmes style alcool et cœurs brisés. Ils ont composé des titres inspirés qu’ils sont par des groupes comme BLACK FLAG et BLUES EXPLOSION qui semblent leur être chers. Bref du pur rock garage comme on l’a aimé et comme on l’aime toujours quand il nous accroche vraiment avec une approche sans fioritures, directe, passionnelle. Savourez ce chant vintage, ces guitares aux sonorités immortelles de l’âge d’or de rock n’roll, cette basse vivante toujours en première ligne et ces rythmiques binaires à souhait. Voyage dans le passé avec pourtant un son bien actuel, des idées nouvelles qui ne trahissent pas l’esprit seventies, mais font monter d’un cran l’émotion. L’esprit punk n’est pas loin non plus avec ces nouvelles compositions, voyage peut-être à contre courant, mais jouissif en diable. Le tout est mis en valeur par une production nette et sans bavure, les morceaux présentés ici nous font imaginer le rendu sur scène qui ne doit être qu’énergie pure, le rock tel qu’il doit et devrait être au final, intense, sale et rebelle. Alors, laissez-vous emporter par « The Girl From Room Sixteen », « Black Sweet Fire », « No Home », « Lovely Death », « Love And Roll », « Liquor Store », de toutes façons « Elvis Is Dead » ! Pourquoi, pour qui, ce nouvel enregistrement de DRIVING DEAD GIRL ? Pour tous en fait, à consommer sans modération , que ce soit par les nostalgiques d’une certaine époque du rock, ou bien par tous ceux, curieux avant tout, qui vont découvrir et adorer pourquoi pas cette musique magique et intemporelle, souvent imitée, quelquefois galvaudée, mais jamais égalée que l’on pourrait appeler du « true rock n’roll », celui qui arrache et qui vous électrise. | |
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