Jusqu’à l’écœurement on en mange du death-core ! « Nouveau » style à la mode depuis quelques mois, les combos s’infiltrant dans la brèche ouverte se comptent par centaines. Hormis quelques formations qui s’évertuent à ne pas sombrer dans la facilité, la majorité des nouveaux groupes semble ne rien apporter de bien neuf et relève de la chronique d’une mort annoncée.
On prend quelques riffs basiques mais efficaces, quelques ambiances dissonantes, des growls typiques death-metal, des breaks en forme de moshparts hard-core, on ajoute du chant clair et des chorus à faire chialer la ménagère qui sommeille en nous, tant qu’à faire on adopte un look teenager sophistiqué, mèche rebelle et tatouages « trendy » en sus… cela peut paraître un tant soit peu « cliché », mais cette nouvelle génération semble n’avoir été bercée que par MTV, quelques relents de death-metal made in USA en plus…

Autant dire, que l’arrivée de HUMAN IMPROVEMENT PROCESS sur ce marché hyper saturé ne laisse rien présager d’exceptionnel. Même si le groupe nous provient d’Italie, ici il n’y aucune trace de musique à l’européenne. Le combo reprend à la lettre tous les poncifs de ses influences américaines.
Bien sûr, c’est loin d’être véritablement mauvais : la technique est au rendez-vous, le son est soigné et boostant, certaines parties défouraillent virilement… Ajoutez à cela quelques passages « dubstep » et autres joyeusetés électroniques et vous obtenez le produit marketing typique du moment.
Un style et mille groupes qui tentent tant bien que mal de mélanger l’improbable : la violence du death-metal à l’odeur aseptisé du déodorant premier prix !