CHRONIQUES D'ALBUMS




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MALEVOLENTIA
Ex Oblivion [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 52.00 - Style : Black Symphonique
Informations :Digipack
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Contact label : http://www.season-of-mist.com/
Contact groupe : http://www.myspace.com/blackmetalmalevolentia
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 08 avril 2011 - Chroniqueur : Matai
 

Mais que se passe-t-il en ce moment ? Nous connaissions déjà la grande scène Black Symphonique Scandinave voire Polonaise, mais nous sous-estimions les français…il faut croire que ces derniers recèlent des talents cachés, d’où cette recrudescence de formations toutes aussi originales les unes que les autres, mais aussi très professionnelles. Malevolentia fait partie de ces formations timides qui se révèlent enfin, après une naissance passée presque inaperçue. Leur premier opus « Contes et Nouvelles Macabres » avaient tout de même pu ravir certains adeptes de black malsain et poétique, gothique de surcroît et symphonique. Mais il est clair que c’est cette année que Malevolentia fera parler de lui avec son « Ex Oblivion » signé chez Season of Mist.

Le combo prend donc de l’assurance et nous livre un album aussi réussi qu’admirable. Les premières notes jouées ne servent qu’à embarquer irrémédiablement l’auditeur dans un monde sombre et horrifique, aux ambiances particulières et parfois gothiques. Mais ce qu’on note aux premiers abords, c’est d’abord cette qualité du son et surtout, des arrangements symphoniques. L’orchestration est tout simplement grandiose, grandiloquente même selon les morceaux. Une qualité indéniable, apportant énormément de profondeur à l’album et permettant de relever un certain côté mystique, notamment lorsqu’apparaissent des chœurs. L’introduction « Ex Libris » est ainsi révélatrice de cette puissance au niveau de l’orchestre, digne des plus grands groupes de Sympho. Du coup, non seulement on est embarqué dans cet univers si atypique, mais en plus on a comme l’impression d’écouter une BO et de « voir », si l’on peut dire, des images défiler devant soit, à la manière d’un film. Oui, Malevolentia nous fait malgré tout une musique très imagée, cinématographique. Idem pour « Dies Irae » et le début de « Le Geste du Corbeau », qui accroît encore plus cette impression, notamment par la diversité des instruments de l’orchestre, mais aussi de l’apparition légère d’une voix lyrique, et bien sûr des chœurs. Grandiose, magique, on n’est ici pas loin de Dany Elfman.

Hormis cette qualité symphonique, il faut d’ors et déjà admirer la qualité du black qui nous est offert. Un black poétique et sortant de l’ordinaire. Même si les riffs, finalement, restent peu originaux, et même si le rythme peine à varier (problème d’homogénéité donc…), la basse reste bien mise en avant pour un résultat plus ténébreux. Mais le point le plus important reste la poésie régnant en maîtresse au sein des compositions. Poésie mise en valeur par un chant black en français, un chant ayant non seulement le sens du rythme, mais aussi un groove imparable, dictant des paroles aux rimes incroyables, mais surtout, des paroles à textes…chaque chanson donc se distingue l'une de l'autre, nous proposant une progression, une histoire relative aux thèmes et à l’ambiance même de l’opus. Rien n’est fait au hasard donc, Malevolentia fait ça bien, même très bien.

En outre, notons ensuite cette montée en puissance au fur et à mesure de notre avancée dans les tréfonds obscurs du livre de Malevolentia. Tout part réellement en crescendo, si bien que si le début de l’album se veut légèrement timide, le milieu et la fin se veulent alors grandiloquents, éthérés et superbement orchestrés (« Nyarlathotep » entre autre). Un black symphonique précis, maîtrisé et vraiment beau malgré ces ambiances ténébreuses permanentes, ces cris, cette souffrance, cette voix décharnée….
Mais malgré tout, on sent les influences scandinaves, notamment des passages à la Emperor voire Dimmu Borgir sur certains plans, sur certains solos entre autres et passages plus atmosphériques et orchestraux…

Le seul conseil que je peux vous donner, c’est de vous pencher sur cet opus si vous êtes grands amateurs de symphonies noires et grandiloquentes, d’ambiances malsaines et particulières, et surtout, de poésie. « Ex Oblivion » n’est pas forcément accessible par tous mais possède un charme certains et une dimension personnelle renforcée par une certaine sensibilité et du savoir-faire de professionnel.








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