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DEEP IN HATE Origins of Inequality [ 2011 ] |
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CD - Durée : 44.00 - Style : Death Brutal | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 20 avril 2011 - Chroniqueur : Matai | |
Deep in Hate était arrivé en grande pompe sur le devant de la scène française en 2007 grâce à un « Only the Strong Survive », album de bonne facture, proche de certains groupes tels que Dying Fetus ou même Benighted. Les avis avaient été plutôt bons, et avaient servi d’encouragements pour ce quintette talentueux, désireux d’exposer davantage sa musique aussi brutale que technique et harmonique. Arrive maintenant 2011, et Deep in Hate revient parmi nous avec un nouveau label (M-O Music) et surtout, un nouvel opus nommé « Origins of Inequality », doté d’une imagerie mécanique, industrielle et surtout décharnée, retrouvée en musique notamment par l’intro instrumentale mais aussi quelques autres interludes et rythmiques. Deep in Hate fait donc dans le Death Brutal et respecte bel et bien les codes : une batterie qui blaste énormément, des riffs tantôt incisifs et rapides, tantôt lourds et écrasants, et souvent des arpèges vraiment "taillants" et agressifs pour le moins efficace. Le growl, en petite alternance avec le pig squeal, est assez carré et bien maîtrisé, et se pose agréablement sur cet ensemble vif et techniquement irréprochable. Car ne vous y méprenez pas, bien que brutal et death, l’ensemble se veut relativement réfléchi et donc technique, surtout à la guitare, dont les harmonies et les mélodies en témoignent parfaitement. On remarquera alors à quel point il n’est pas difficile d’écouter ce « Origins of Inequality ». Même si Deep in Hate ne fait pas dans la dentelle, il s’avère que les dix morceaux s’enchaînent très facilement. Le fait est que les ambiances sombres et stressantes sont extrêmement bien relevées par des riffings imparables et une voix qui n’en fait pas des tonnes. Les atmosphères, donc, apportent une touche en plus aux compositions des français, ce qui nous permet d’apprécier encore plus l’œuvre ici offerte. Un album mélangeant donc violence, harmonie et ambiance avec brio et finesse, malgré ce côté âpre et bruitiste propre au Death Brutal. Une belle réussite pour ce deuxième opus, permettant à Deep in Hate de se placer aux côtés de groupes tels que Benighted entre autres. | |
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