CHRONIQUES D'ALBUMS




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GHOSTFATHER
Now Boarding [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 50.36 - Style : Metal Moderne
Informations :
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Contact label :
Contact groupe : http://www.myspace.com/550078097
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 28 avril 2011 - Chroniqueur : Blackened
 

Le soleil de Nice ne nous apporte pas dans sa brise uniquement le doux chant des cigales qui calme l’amateur de sieste à l’heure de la digestion. Quelque part tapi dans l’ombre d’un palmier de la promenade des Anglais se cache GHOSTFATHER, ou l’union de cinq musiciens talentueux issus de formations diverses qui souhaitent activement sortir les pieds de l’eau avec leur premier album « Now Boarding », une autoproduction de qualité qui devrait remuer la bouillabaisse comme il faut.

Le premier titre "Elektra Panther #13" est pour le coup une parfaite entrée en matière. On découvre le son lourd des guitares et la voix claire de Soda Runk. La batterie cogne lors des passages saccadés et n’hésite pas à donner dans la double pédale sur un solo de guitare très nerveux qui montre que le six-cordiste Olwe est tout sauf un manchot. Le claviériste Fred Colombo orne la musique de Ghostfather de nombreux éléments électro qui peuvent d’une certaine manière définir un son Indus au combo. Cet aspect sera présent sur la quasi-totalité de l’album, de même que la virtuosité (guitare et clavier) contraste avec la relative simplicité des rythmiques. En effet les riffs sont massifs, le plus souvent des accords « pleins », et l’accordage très grave de la guitare donne une lourdeur implacable au son de Ghostfather. La basse est loin d’être effacée malgré les fréquences graves accaparées par la six (ou plutôt sept) cordes, puisqu’au ronflement des toniques se substituent parfois de petites mélodies des plus sympathiques. La première partie de l’album est très efficace, l’alternance entre la simplicité, la virtuosité et l’ambiant offre de beaux moments mélodiques. La ballade "Waiting For The Dew" bien que basée sur des harmonies faciles offre un envoûtant passage mélodique, alors que l’entraînant "Ungrund" glace l’ambiance par une influence typée suédoise, que l’on retrouve également sur "Last Hope". Le dernier tiers de l’album est un peu moins intéressant, le groupe ayant du mal à surprendre la demi-heure passée, même si "Old Legacy" tire son épingle du jeu par ses mélodies prenantes et ses alternances entre passages lourds et rapides. Le côté Indus cité plus tôt ressort de plus en plus par des incursions de sons « chimiques » ("Mindland", "Sand Turned Into Glass"). Le dernier titre bonus, "Pegasus Fantasy (Saint Seiya Opening)" chanté en Japonais, est une reprise du générique du manga du même nom (Les chevaliers du Zodiaque en Français). Ce dernier reste assez fidèle à l’original, même si un solo de guitare et quelques blasts à la double pédale viennent s’ajouter.

La production maison est efficace et relativement bien équilibrée, si on ferme les yeux sur quelques plans un peu moins bien définis. Ghostfather nous délivre ici un bon premier album qui mérite que l’on s’y attarde.








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