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SATYROS Riven [ 2011 ] |
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CD - Durée : 61.01 - Style : Blackened Melodic Death Metal | |
Informations : | |
Interview : | |
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Contact groupe : | |
ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 29 avril 2011 - Chroniqueur : borgir62 | |
SATYROS est un de ces groupes allemands qui, non contents de ne pouvoir percer dans un style bien particulier, tentent de percer en underground. Production très approximative, un délai important entre l'écriture et l'enregistrement (2 ans) et voilà comment "Riven" n'est ni plus ni moins qu'une décevante composition. Tout d'abord, saluons l'initiative des allemands, qui mettent en téléchargement gratuit ce tout nouvel album de 60 minutes. Il faut avouer que le metal allemand est en plein boum, et que pour sortir du lot à l'heure actuelle, il faut redoubler d'idées. Certes la gratuité de l'album n'est pas des plus originales, mais elle a toujours le don d'attirer les fans de metal qui ont envie de découvertes. Satyros essaye de mélanger death et black metal, avec un style très sombre, mais pas assez malsain pour que le tout soit couronné de succès. A l'écoute de cet album, la très désagréable sensation que le groupe n'a pas tout donné gagne peu à peu, et ça en devient presque agaçant lorsque l'on entame la seconde demie heure. Les mélodies sont certes travaillées et on sent que le groupe s'est réellement penché sur ses compositions, mais on dénote une trop importante linéarité et le chant ne permet pas de se détacher de cette impression. Il y a quand même de bons moments sur cet album, et des titres comme "Moments Of Mine" ou "Lost In Grey" nous prouvent que les allemands ont un potentiel plus qu'intéressant, et je suis certain qu'avec un line up stable et deux musiciens supplémentaires (une guitare et une batterie), ainsi qu'un meilleur travail côté production, Satyros pourrait nous impressionner d'ici quelques années. Le groupe a souhaité jouer du old school/underground, mais les compositions ne me semblent pas assez obscures pour plonger dans cet univers, peut-être qu'avec un vrai batteur, les rythmes auraient été plus intéressants et on aurait alors pu éviter cette déception. Une copie à revoir car le tout est largement perfectible. | |
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