CHRONIQUES D'ALBUMS




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NORWALK
Metamorpho’Z [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine MCD - Durée : 45.37 - Style : Heavy Thrashy
Informations :
Interview :
Contact label :
Contact groupe : http://www.myspace.com/norwalkofficial
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 02 mai 2011 - Chroniqueur : Blackened
 

Né en 2008 des cendres du groupe Metamorpho’z, NORWALK sort aujourd’hui de sa tanière (ou plutôt taverne) grenobloise en nous proposant son premier E.P, un lourd pavé de 7 titres pour 45 minutes. Huit mois de travail ont été nécessaires, en collaboration avec l’association Corrosive Records, pour mener à bien ce projet. Intitulé « Metamorpho’z », petit clin d’œil à la formation d’origine, le quatuor délivre un Heavy Metal coloré au Thrash Old School.

L’introduction, composée d’une simple succession d’accords montants et descendants en escaliers, est un peu trop répétitive (critique que l’on peut renouveler pour la quasi-totalité des titres de cet EP, nous y reviendrons plus en avant) a le mérite de démontrer que le groupe n’a pas bâclé sa production sonore. Cette dernière est absolument dévastatrice ! Un son de batterie percutant et ultra précis (cette grosse caisse !), des guitares lourdes et massives, une basse bien présente et ronde. "God Killing Machine", premier « vrai » titre de la galette, débute sous les meilleures auspices par une montée en puissance et nous permet de découvrir la voix de John (guitare rythmique / chant), qui oscille entre le crié slayerien et le chanté mélodieux, sur un ternaire conquérant très « Warrior » dans l’esprit. Le chant clair laisse cependant à désirer au niveau de la justesse, dommage, car le problème persiste sur d’autres titres. Comme bon nombre de morceaux présents sur ce support, le titre est long (presque 9 minutes), ce qui en soi n’est pas un défaut, mais dans le cas de Norwalk, on attend malheureusement avec impatience la fin... Les mêmes plans sont répétés inlassablement sur quasiment chaque morceau, ce qui au final rend le tout assez indigeste. On finit par se lasser de ce perpétuel retour des mêmes riffs, aussi bons soient-ils, car les morceaux n’évoluent que très peu, de trop rares nouveaux éléments ou changements d’ambiance sont apportés ("God Killing Machine", "Hell Human"). Le groupe peine à aller à l’essentiel et cela lui est fortement préjudiciable. Dommage car certaines idées sont très bonnes ("1984" est globalement assez réussi, ainsi que "War Inside", et son riff principal qui aurait pu figurer sur l’album « Load » de Metallica). D’autres cependant ne transcendent pas vraiment l’auditeur exigeant que je suis (l’enchaînement d’accords un peu trop facile, déjà entendus et réentendus de la ballade "Become A Queen", et son chant un peu limite au niveau justesse).

Le groupe se définit lui-même comme pratiquant un Thrash Metal Progressif, étiquette que je peine à reconnaître. L’aspect Thrash est en effet bel et bien présent de par la voix et quelques passages purement dans cet esprit (la fin de "1984", ou le détonnant "War Inside"), mais la majorité des riffs sont assez langoureux, très Heavy dans l’approche. La touche progressive n’est palpable qu’à de rares occasions, et les soli, ou du moins les interventions mélodiques à la guitare, indissociables de cette appellation, trop peu présents voire absents. Globalement, le potentiel qu’offrent deux guitares n’est pas exploité, les deux six-cordistes jouant le même riff à l’unisson à 90 % du temps. Quoi qu’il en soit, et qu’importent les étiquettes, le Metal de Norwalk présente des aspects positifs, notamment une puissance indéniable, un chant agressif maîtrisé et efficace, mais le tout est terni par ces petits détails qui font au final la différence dans l’appréciation de la musique. Trop répétitif, trop peu de changements, parfois mal amenés, le style de Norwalk peut encore évoluer en se concentrant davantage sur l’efficacité.

La production énorme redonne des couleurs à l’ensemble, qui reste encore fragile pour impressionner et sortir du lot. Le potentiel est là, et il ne fait nul doute que les Isérois peuvent convaincre avec un premier album mieux réfléchi et plus abouti dans la composition, mais également, même si cela reste secondaire, dans le visuel, car l’artwork de la pochette et du livret n’est pas très original, de même que le logo qui semble avoir été dessiné sur un coin de table d’une salle de classe. Dommage.








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