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FLINT GLASS & POLARLICHT 4.1
Zoran's equation [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 47.34 - Style : Industriel/ambiant
Informations :
Interview :
Contact label :
Contact groupe : http://flintglass.free.fr/ http://www.blackrain.de/php/index.php
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 07 mai 2011 - Chroniqueur : Dyonisos
 

Lorsque l’on regarde des albums tels que «Miserere Luminis» ou celui-ci, on remarque que ces groupes ont compris que l’union fait la force. En effet, il s’est produit un album monstre lorsque Gris et Sombres Forêts, deux maîtres de la scène underground du Black, ont décidé de s’unir pour former Miserere Luminis. Ce sont également deux virtuoses de l’Industriel et de l’Ambiant qui ont décidé de s’allier pour former «Zoran’s Equation». Difficile d’imaginer un duo plus atypique que celui de Flint Glass et Polaris 4.1. n’est-ce pas? On ne peut que s’attendre à un album des plus captivants, mais surtout, des plus inclassables.

Leur leitmotiv pour cet opus? Le célèbre roman français de René Barjavel «La Nuit des Temps». Il est donc inutile de vous dire qu’on retrouvera dans cet opus les atmosphères les plus glacials qui soient. Les titres, à tout le moins, le sont et respectent les thèmes du roman si vous en connaissez légèrement son histoire. Même la pochette de cet opus représente leur interprétation de l'équation de Zoran.

Et comme dans toute musique Industrielle, surtout si elle est fusionnée avec l’Ambiant, c’est l’expérimentation qui est mise de l’avant. Notamment avec l’utilisation de «samples». Pour ceux qui ignore ce que c’est, on pourrait les définir comme étant une onde électronique qui forme un son. Cette onde est normalement répétée, ayant pour but de créer un effet hypnotique, ou parfois d’ennuis si mal utilisée, chez l’auditeur. Dans la musique Ambiante/Industrielle, on en retrouve en grande quantité, les «samples» étant l’instrumentation principale dans ces genres de musique assez expérimentales. Dans cet album, on y entend principalement quatre effets, soit la boite rythmique, les «samples» mélodiques, les «samples» atmosphériques et finalement les «samples» servant d’artifices.

L’élément rythmique étant le plus important, nous l’aborderons en premier lieu. En effet, les percussions sont fortement exploitées et ce, de la bonne façon. On entend tout au long des titres une légère percussion donnant un certain effet entraînant à la musique. Un point de repère s’il l’on veut. De plus, elles sont généralement assez lentes, sans doute ralenties par quelques engelures. Exécutée par moments avec des «samples» à l’allure plus dansante («The Ice People»), parfois à la batterie («Lost Souls») ou même tout simplement absente («Mange-Machine»), la rythmique de «Zoran’s Equation» se montre variée.

Ensuite, nous retrouvons les «samples» mélodiques, soit les sons mis en avant-plan dans leurs titres. Le problème avec ce genre de sons, c’est qu’ils sont difficilement descriptibles. Ils sont généralement puissants et courts, de quoi dicter la faible «ligne mélodique» ou sinon pour accentuer encore une fois l’effet rythmique. C’est de l’Ambiant ne l’oublions pas. Par exemple, «Lost Soul» pourrait être comparé à «Atmosphères» de György Ligeti par son usage des sons extrêmement stridents comme mélodie.

Pour l’usage des «sample» atmosphériques, on y retrouve de grandes nappes de sons continues, créant cet effet de vide glacial. Omniprésent tout au long de cet opus, ce n’est qu’au dernier titre («Sleeping Beauty») qu’il nous montre toute sa splendeur. On dirait par moment une atmosphère cosmique voire spatiale. Bref, ces «samples» semblent refléter une atmosphère propre au cosmos: infinie lente, sombre, surtout glaciale...

Enfin, nous y avons les «samples» servant purement et simplement d’artifices. Comme le bruit de parasites dans le son. Parfois désagréables, parfois appréciés mais présents tout au long de cet album. Par moment, on se demande si ce n’est pas nos écouteurs qui sont défectueux. On en retrouve une multitude d’autres sons dans les titres. Ne rajoutant pas forcément quelque chose d’essentiel ou de glacial au morceau, ils donnent l’impression d’être atterris là pour rien. Cependant, sans ces expérimentations diverses, l’album se retrouverait lassant et monotone...

En abordant ce sujet, on remarque une certaine évolution au sein des titres. Car bien des groupes ne se contentent que de se choisir un «sample» et l’utilisent en boucle tout au long de la pièce, se vantant de créer un univers glacial et hypnotique. Cependant, ce n’est pas le cas de Flint Glass et Polaricht 4.1. Cette habileté à construire des pièces, à la limite du genre bruitiste, tout en conservant la musicalité dans les titres pour garder l’auditeur pleinement à l’écoute, mérite d’être soulignée mais surtout, entendue.

Pour conclure, la collaboration entre Flint Glass et Polaricht 4.1 se montre à être un fort succès. Notamment pour la recherche du thème dans cet album qui assure une certaine stabilité et cohérence entre les titres malgré le fait que nous avons à faire à de la musique Industrielle/Ambiante. Il va donc de soit qu’un minimum d’ouverture d’esprit est requise pour apprécier pleinement cet opus qui nous ouvre les portes d’un monde disparu, le Gondawa, il y a de cela près de 900 000 ans. On ne peut que se laisser entraîner dans cet univers givré et lugubre par ses séduisantes rythmiques.








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