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NOMAD
Transmigration Of Consciousness [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 40.40 - Style : Death Metal
Informations :
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Contact label : http://www.witchinghour.pl/
Contact groupe : http://www.nomad-band.com/ http://www.myspace.com/nomadsatanicdeathmetal
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 13 mai 2011 - Chroniqueur : Matai
 

Accrochez-vous… sur ce navire étrange, vous allez commencer un voyage, un voyage où votre conscience et votre âme seront extraites de votre corps pour une transmigration spatiale infinie. Vous ne savez pas quel sera le but ultime, ni même la fin de cette aventure. Mais vous vous doutez fort bien que cette aventure mystérieuse ne peut être que bénéfique.

Il est clair que le groupe Nomad porte bien son nom. La formation polonaise formée en 1994 et détentrice de plusieurs albums remet le couvert cette année avec un « Transmigration of Consciousness » ambitieux.
Au sein de cette scène Death Metal polonaise talentueuse et efficace, Nomad a déjà fait ses preuves, mais il est l’heure d’affirmer son style. Car contrairement à tous les groupes du coin, tels que Vader, Behemoth, ou Azarath, le quintette ne fait pas dans la rapidité, ni dans l’agressivité pure. Au contraire, cet opus peut étonner par sa lenteur. Cela reste relatif. Nomad se démarque juste des groupes sus-cités et fait dans le mid-tempo, malgré quelques accélérations par ci, par là.

Mais Nomad a visé gros en proposant un concept album de ce genre. L’aventure étant spatiale, les polonais forcent donc le trait sur l’aspect harmonique et atmosphérique. Du Death atmo ? On peut en effet dire que le groupe pratique dans ce style et officie dans une combine proche des belges d’In-Quest. Efficace et aérien, les guitares ont la première place dans la création de ces harmonies. Pas besoin de claviers comme dans The Monolith Deathcult, Nomad accentue le côté astral que peuvent avoir les riffs et les solos, si bien que l’auditeur n’est pas pris dans un ensemble agressif et sans merci, mais dans un univers très personnel et original.

Chaque morceau est séparé d’un interlude musical, appelé « Intro » à chaque fois. Comme leur nom l’indique, ces titres sont les introductions des morceaux qui suivent, permettant de deviner la sauce à laquelle on dégustera les titres en question. Ainsi les intros peuvent être spirituelles comme la première, mais aussi cosmique comme la seconde, électronique comme la troisième, symphonique comme la quatrième…
En réalité, chaque morceau est un chapitre de l’histoire, évoquant les différents faits et événements passés lors de ce voyage spirituel. Très difficile donc d’appréhender cet album relativement déstructuré et sans réel fil conducteur. On nage dans l’expérimental, dans quelque chose de nouveau, et ce n’est pas « Pearl Evil » qui nous dira le contraire : l’ensemble est épique, soutenu par des riffs maîtrisés à la limite du saccadé et le rythme peut facilement rappeler une marche impériale, avant de s’accélérer.

Cependant, « Flames of Tomorrow » rappelle les origines de Nomad : un rythme rapide, blast et double pédale, des guitares tantôt violentes, tantôt aériennes. Idem pour « Fout Percent of Hate », réellement efficace et limite symphonique.

Malgré le nombre important de morceaux (17), l’album n’est pas long et ne franchit même pas les quarante minutes. On peut facilement regretter le fait que certains titres aient des structures identiques, structures heureusement raccordées à d’autres beaucoup plus originales. Ce manque de rapidité peut aussi décevoir certains, notamment les plus gros mordus de Death Metal, qui reprocheront ce manque d’agressivité. Cependant, il faut du temps pour rentrer dans l’univers de Nomad, une seule écoute ne suffit pas si tant est qu’on veuille se prendre au jeu.

Signé chez Witching Hour Productions et masterisé aux très célèbres Hertz Studios, ce « Transmigration of Consciousness » est un parfait compromis entre passages atmosphériques et passages plus brutaux.








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