CHRONIQUES D'ALBUMS




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EISBRECHER
Eiskalt [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 67.04 + 55.25 - Style : Electro/Indus
Informations :Compilation
Interview :
Contact label : http://www.afm-records.de
Contact groupe : http://www.eis-brecher.com/ http://www.myspace.com/eisbrecherkommando
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 16 mai 2011 - Chroniqueur : Matai
 

Pour ceux qui ne connaissent pas encore Eisbrecher, sachez que ce groupe d’Electro/Indus allemand n’est autre qu’une copie presque conforme de Rammstein, voire Oomph. Le groupe, composé de six membres, reprend en effet les éléments faisant le succès de ces deux grosses pointures du Metal Indus allemand, à savoir une voix grave identique, au parler allemand attrayant, des rythmiques dynamiques aux riffs tranchants et à l’électronique omniprésent, et bien sûr, à l’instar de Oomph, quelques éléments gothiques notamment dans certaines parties vocales, certaines ambiances et certains riffs.

Bien sûr, Eisbrecher ne fait pas dans l’originalité, et n’invente rien dans son electro/indus, mais le combo s’est tout de même trouvé, le temps d’un peu plus de sept ans de formation, un public certain. Quatre albums sont tout de même à leur actif, à savoir « Eisbrecher », « Antikörper », « Sünde » et le petit dernier, « Eiszeit », sorti l’an dernier et dénotant davantage d’originalité et de parties catchy.

Mais Eisbrecher ne fait pas dans l’indus martial, bien au contraire. La musique d’Eisbrecher est froide, plutôt syncopée et surtout relativement pop/rock à de nombreuses reprises, notamment avec l’album « Eiszeit » où les samples prennent de l’ampleur et semblent, par moment, remplacer les guitares et même l’indus à eux tous seuls. Car voici le palier où l’électronique devient bien trop présente. Ecoutez donc les morceaux « Eiszeit », « Gothkiller » ou « Bose Madchen » pour vous faire une idée de la chose.

Alors que les premiers albums s’apparentaient davantage à des ersatz de Rammstein, notamment à l’écoute de « Adrenalin » ou même de « Ohne Dich » (un titre plus qu’évocateur, rappelez-vous l’album « Reise Reise » où on retrouve un morceau portant le même nom…), la suite de la carrière d’Eisbrecher se veut quelque peu différente, les allemands désirant sans doute s’éloigner de ces étiquettes qui leur collent à la peau depuis le début de leur aventure…Rammstein, Oomph…pour un résultat pas si convaincant que ça. Eisbrecher intègre, outre cette voix rugueuse, quelques voix féminines, pouvant parfois faire penser à du Xe-None, ainsi qu’un rythme plus sautillant, et bien plus rock. Envie de changer de genre musical ? Dans un sens, Eisbrecher évolue depuis le début, passant d’un Metal Indus à la Rammstein en passant par un Metal Indus froid et vide, et terminant apparemment vers quelque chose de plus electro et plus rock/pop. Etrange…

Le premier CD de cette compilation met en musique mes propos grâce à des morceaux phares et assez représentatifs, placés dans le désordre. Le second CD, lui, propose la suite de la compilation, mais aussi tout un panel de titres remixés, confirmant le tournant de Eisbrecher. Electronique, ambient, deux termes représentatifs de ces quelques titres, plus proches d’une certaine EBM archi ambiancée que de l’Indus des débuts d’Eisbrecher.
La proposition de remix reste tout de même pour le moins alléchante. Des chansons bien dynamiques et plutôt bien refaites, mais pratiquement dénuées de guitares. Un peu à la manière du dernier « Eiszeit » mais poussé à l’extrême (« Vergissmeinnicht », « Segne Deinen Schmerz », ou « Leider » entre autre).

Cette compilation est donc à double tranchant : d’un côté elle nous montre aisément le parcours d’Eisbrecher pour les non connaisseurs, et pour les fans, elle permet de sceller ces sept années et de marquer le coup. D’un autre côté, elle ne met qu’en relief l’étouffement d’Eisbrecher et son manque d’originalité, mais n’est utile que pour le second CD et les remix, assez travaillés, sur une production ultra lisse.








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