Kam Lee collectionne les projets de death-métal et après MASSACRE et BONE GNAWER, les plus connus, voici THE SKELETAL. C'est donc un nouveau quintette Floridien qui nous propose son premier effort intitulé "The Plague Ritual" en ce printemps 2011.
Artwork de couverture bien mortuaire mais classique, sortie de l'enregistrement en CD digipack limité à 200 copies numérotées à la main, ainsi qu'en version LP vinyle limitée également. Est-ce-que Kam Lee veut déjà nous faire croire à un groupe culte avec une galette collector avant l'heure ?

Analyse et dissection immédiate pour cet album se réclamant d'une scène horror/death/thrash. Alors, en ce qui concerne l'"horror", à part les textes,je n'ai rien entendu de spécial. En ce qui concerne le "death", oui, c'est du death, old-school à souhait, avec des envois lourds, musclés et rapides avec basse énorme, soli malsains bien exécutés, voix classique d'outre-tombe de Kam lee. En ce qui concerne le thrash, oui, c'est souvent tranchant de par les riffs et les rythmiques "catchy" et efficaces.
Alors, "c'est de la bonne" allez-vous me dire ? Oui effectivement c'est un death/thrash old-school bien exécuté avec des relents groovy et une puissance de feu énorme à décorner un troupeau de buffles, et vous pouvez vous rompre la nuque à tout va durant trente sept minutes, minimum syndical dans le genre.
A part cela, rien de nouveau en Floride avec cet opus glorifiant la mort et les squelettes. On écoute, on apprécie la démarche, puis on se lasse car un arrière-goût d'entendu bien trop souvent se fait vite jour.
Tout ayant été dit et écrit dans ce death old-school, nous restons finalement sur notre faim. le sieur Kam Lee nous sert toujours le même plat avec la même sauce, les mêmes ingrédients même s'il forme un nouveau groupe régulièrement comme THE SKELETAL qui n'est pas promis à un grand avenir c'est certain et deviendra culte par la force des choses à défaut de devenir mythique.

Si vous êtes un collectionneur invétéré dans le style représenté ici, vous pourrez vous laisser tenter bien sûr. Quant aux autres, une écoute de curiosité suffira largement à conforter ma critique.