CHRONIQUES D'ALBUMS




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RHAPSODY OF FIRE
From chaos to eternity [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 57.24 - Style : Power metal symphonique
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.nuclearblast.de
Contact groupe : http://www.rhapsodyoffire.com http://www.myspace.com/rhapsodyoffire
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 26 mai 2011 - Chroniqueur : Hades
 

Rares sont les albums qui nous attachent du début à la fin, et qu’on peut écouter encore et encore et trouver toujours quelque chose de nouveau dedans. Rares aussi les groupes qui arrivent, non seulement à produire ces albums mais aussi avec une fréquence exceptionnelle tout en gardant le niveau. RHAPSODY OF FIRE fait partie de ces groupes car après « The Frozen Tears Of Angels » sorti en 2010 et un EP fin 2010, le groupe est revenu aux studios pour le 8ème opus qui sortira au grand public le 17 juin prochain.

C’est sous le label Nuclear Blast que sera, donc, ce huitième album inutile alors de discuter la qualité de la production car « From Chaos To Eternity », et c’est le nom de l’album, est tout simplement parfait. Ce qui nous laisse un plus d’espace pour parler musique, et croyez-moi il y a de quoi parler.
Même si le genre du groupe s’inscrit dans le cadre d’un Speed Metal Symphonique, ceux qui ne connaissent pas le groupe auront bien du mal à définir le style car chaque membre y rajoute du sien pour un mélange aussi fantastique qu’agréable durant presque une heure.
Le départ de l’aventure se fait avec « Ad Infinitum », une minute et demi comme intro. Une intro en crescendo qui dit tant sur l’album et qui résumerait une grande partie du style du groupe durant l’album. La suite ne tarde pas et c’est un sacré mélange de styles atteignant son pic par des passages Death Mélodiques. Mais bon revenons un peu, au début de l’album avec « From Chaos to Eternity ». Un titre donnant une impression de Heavy avec une guitare assez agressive avant l’entrée des claviers en arrière plan qui le fait virer vers un Metal typiquement Symphonique durant le refrain tout en gardant une grande intensité et un rythme soutenu durant les transitions. Je ne vais pas oublier les quelques passages progressifs qui me rappellent beaucoup Angra. Bien sur je ne compare pas les deux groupes car, si les styles se rapprochent (la structures des deux bandes aussi), les registres dans lesquels ils évoluent sont complètement différents.
En parlant des membres du groupe, on ne pourra certainement dire qu’ils n’ont pas donné de leur personne dans cet opus. Bien sur d’un instrument à un autre, cela est plus ou moins perceptible mais les soli de Luca Turilli qu’ils soient de « Ghosts of The Forgotten World » ou « Tempesta Di Fuoco » ne peuvent pas passer inaperçus, ni d’ailleurs les lick de clavier de la part de Alex Staropoli notamment dans « Ghosts of The Forgotten World » ou encore la remarquable voix de Fabio Leone surtout lors de « I Belong To The Stars ». Chacun a mis du sien pour un travail énorme. Un travail énorme aussi dans la composition et la structure des titres. Que cela soit avec des titres ayant une tendance néo-classique accentuée par l’ajout de chœurs comme dans « I Belong To The Stars », des titres beaucoup plus Metal Symphonique comme « Tornado » rappelant certainement un Metal venant beaucoup plus du Nord de l’Europe.

Les plus sceptiques d’entre vous diront certainement que le groupe s’éloigne un peu de l’esprit Metal notamment parce qu’il manque pas mal de riffs accrocheurs, ils changeront certainement d’avis en écoutant « Aeons of Raging Darkness » et ses petit passages rapides, aux limites du Death Metal grâce à un jeu de batterie avec beaucoup de punch et des passages à la fausse voix. Arriver à mélanger un aussi grand nombre de styles, en combinant les montées de tempo, les inversions de rythmes, les soli rapides, mélodiques ou techniques n’est pas chose facile, et faudrait faire preuve d’un talent hors norme pour arriver à avoir un résultat qui attache l’auditeur chose que RHAPSODY OF FIRE maitrise parfaitement. Et ils l’ont montré aussi à travers la fin théâtrale de cet album. Un titre de presque 20 minutes confirmant l’énorme travail de composition des membres du groupe.

Tout simplement énorme. C’est tout ce que j’aurais gardé de cet album. Intense du début à la fin, même « Anima Perduta » qui fait office de ballade, n’est pas arrivé à casser son rythme soutenu. Ça sera alors une fin fantastique à la saga commencée voilà plus de 14 années. Un must à ne pas rater.








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