RAMRODS. Ne vous inquiétez pas, vous ne connaissez pas et à vrai dire, vous continuerez en ce sens, car pour une fois, un album m'échappe des doigts. Groupe énigmatique - aucune information sur eux - malgré d'incessantes recherches sur internet. Alors qu'avons nous? Une pochette hideuse sortie des années 60's, 17 titres de "hard rock" et le patronyme des protagoniste...Un bon début, allé, soyons positifs ! Ah, tiens, une info de dernière minute glanée sur un blog : il s'agit bel et bien d'un groupe des années 60 qui revient après de longues pauses et de nombreux changements de line up, à tel point qu'il ne reste strictement personne de leurs débuts...

Cet album est en réalité non pas un best of, mais une ramassis de fond de tiroirs, accumulés durant ces 10 dernières années. Je comprend enfin mon étonnement face à un tel opus, qui n'a strictement rien de cohérent. Présenté comme "hard rock", il navigue sans cesse entre country, blues, rock, folk et rock hard. Avec quelques touches psychédéliques ici où là.
Parfois - ou même souvent - la production laisse à désirer, ce qui n'arrange rien. Je ne parle pas de la pochette, mais bien du son trop faible ou trop brouillon. Vous aurez même droit à un du live, juste avant une ballade inutile. Le titre qui sauvera surement l'album (et encore) sera surement le bon "Sevend days", avec un hard rock'n roll bluesy avec orchestre blues en arrière plan et piano de bar ou l'orgue 70's.
Le reste est à vrai dire assez médiocre en tous points. Peut-être que les amateurs de vieux hard rock pourront accrocher, vous savez, ceux qui dénichent des albums introuvables dans les bacs de brocante. Ils trouveront peut-être cet album, grand bien leur face.
Pour ma part, il faut absolument que j'aille me nettoyer les oreilles, désolé pour cette égarement musical, on ne m'y reprendra plus.