CHRONIQUES D'ALBUMS




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THROUGH YOUR SILENCE
The Zenith Distance [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 38.01 - Style : Melodic death/black metal
Informations :
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Contact label : http://www.twilight-vertrieb.de
Contact groupe : http://www.throughyoursilence.net http://www.myspace.com/throughyoursilence
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 04 juin 2011 - Chroniqueur : Bodomania
 

Après un premier méfait sorti en 2008 sous le nom de "Whispers To The Void", les Milanais reviennent à la charge, déployant de nouveau leur Death/Black Metal progressif sur "The Zenith Distance". Cette seconde sortie confiée au label "Twilight", se voit agrémenter par l'apparition de deux guests : à ma gauche, Oddleif Stensland de COMMUNIC et à ma droite, Stefano Fiori de GRAVEWORM. Si la musique de THROUGH YOUR SILENCE s'avère assez complexe au premier abord, sa richesse et ses sons multiples ne vous laisseront surement pas indifférents. Et encore moins "silencieux". Je me devais de la faire...

Que retrouvons-nous alors derrière cette pochette d'inspiration dark fantasy et ce titre, dont sa définition "La distance angulaire d'un corps céleste au zénith" ne vous apportera peut-être pas grand chose, là, tout de suite. Excepté aux férus d'Astronomie, auprès desquels je tiens à m'excuser pour ce honteux raccourci. Bref, que contient cet album? La réponse avec ces dix titres.

Un tourbillon de blast et de riffs black/death mélodiques s'afférent dangereusement sur "Obscurity Unveiled". Un rugissement infernal orchestré par une montée symphonique, thrashisante et technique. Cette introduction aussi sauvage que variée, nous donnera d'ailleurs à la première écoute, l'impression d'avoir été lâché au milieu de nulle part. Sans aucune indication pour le retour. De quoi avoir le temps d'écouter la suite...
Quelques arpèges, un chant habité et "Nameless Clouds" fait son apparition. Sans faire redescendre la pression, bien au contraire, celui-ci nous entraîne vers un déluge de notes étouffantes signées Marco Tafuri et Fabio Curci. Entre des passages aux accélérations démentes et des orchestrations monumentales, quelques cordes, des notes mélancoliques au piano et un chant désespéré se partagent ces quelques minutes. Intense, et sans aucun temps mort, "Ablaze The Psalms" prend la relève. Là encore, la vitesse d'exécution fulgurante de Mattia Jay Giambini porte les poussées vocales de Daniele Grassi, dans une atmosphère sombre et poignante. Le côté progressif clairement scandé, nous permettra d'entrevoir de nombreux changements de ton jusqu'à la fin.

Dans un esprit tout aussi dynamique et sombre mais toutefois un peu plus léger, "Mind Collapses" nous fait voyager à son tour (dans la galaxie la plus proche). Le piano et les nappes de Roberto Palermo prendront cette fois une place plus imposante, le musicien sublimant chaque passage qu'il frôle. Les lignes mélodiques seront réchauffées par la basse d'Enrico Pilla, avant de disparaître et d'être remplacées par une superbe orchestration. "A Distant Reflection", ou la preuve que le Metal est de la Grande Musique! La puissance des cordes, la délicatesse du violon nous feront souffler quelques instants avant le retour d'une obscurité intergalactique reprise par "Worthless". Dans un registre plus proche du doom et de l’expérimental, la rapidité rythmique est cette fois mise de côté au profit de l'émotion, déposée ici par un chant schizophrénique. Sous fond d'apocalypse, des vocaux clairs puissants, des growls maladifs et des lignes mélodiques se succèdent. "Through The Mouth Of This Crater" débute plus calmement et poursuit son chemin à travers des cassures rythmiques, des riffs heavy death entraînants. Très imagé, (comme les autres d’ailleurs), ce titre sera parfait pour décrire cette chute musicale infernale...

Conquérant et complexe, "Sinful Centuries" nous promet à son tour quelques bousculades, bien que les variations nous amènent également quelques courts moments d'accalmie. Quelques rythmiques thrashisantes qui décoiffent sont entrecoupés par des plages atmosphériques inquiétantes puis apaisantes à l'approche du joli solo qui vient faire atterrir cette piste en douceur. À l'arrivée de "Dead Existence", que ce soit clair, je ne peux toujours pas vous indiquer l'endroit où nous sommes. Mais une chose est sûre, un long chemin a été parcouru et nous n'en sommes pas encore arrivés au bout... Quelques monstrueux coups de baguettes pour un morceau peut-être plus accessible mais tout aussi recherché. Des rythmiques très accrocheuses, un chant haineux et désespéré, une orchestration somptueuse et des chœurs fédérateurs avant la fin. Une petite instrumentale pour la route? Sombre et délicat, "Their Portraits Forever" nous amènera un dernier vent de nostalgie guidé par une orchestration à la fois sereine et douloureuse...

Comment résumer ce voyage? On peut dire qu'avec "The Zenith Distance", les Italiens ont tenu toutes leurs promesses en nous projetant très loin...
Doté d’un jeu redoutable et d’une inspiration folle, le groupe risque bien de sortir de l'ombre dans les années qui viennent. On ne peut que saluer un tel chantier musical. Magistral, multiple et totalement dépaysant, le tout réalisé avec une grande maîtrise.
Mais une dernière question se pose, tout de même... Comment repart-on d'ici?








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