CHRONIQUES D'ALBUMS




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DEWEY
Dewey [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 38:46 - Style : Metal moderne
Informations :
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Contact label :
Contact groupe : http://dewey.bandcamp.com/ http://www.myspace.com/deweyofficiel
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 15 juin 2011 - Chroniqueur : Bakounine
 

Dewey est un jeune groupe français, natif d’Orléans et qui évolue dans un metal violent et moderne aux influences multiples. Après cinq ans d’existence et un petit changement de line-up, Dewey nous sort son premier album éponyme, leur plus grand fait d’arme pour le moment étant une première partie d’Impureza, groupe également natif d’Orléans.

Dés la réception de l’album, on sent chez ce groupe une envie de bien faire palpable et presque une honte du statut de petit groupe amateur, ne serait-ce que dans leur lettre de présentation : «Cet album a été complètement autoproduit. Le recording et le mixage ont été faits en semi-live en 5 jours. (…) L’artwork est fait maison. Merci d’en tenir compte pour la chronique ».
Ho, les gars, tranquille !! Un type qui aura le même niveau de sévérité sur un album réalisé par un groupe de statut international par Nuclear Blast et un petit combo régional natif de Saint-Pipi-Les-Agassous, ne mériterait absolument pas le statut de chroniqueur !!!

Bon attaquons à présent l’artwork (fait sans doute sous Photoshop). Et ben, même sensation, envie de bien faire, avec des choses pas forcément innovantes mais faisant leur petit effet, et c’est globalement réussi... Des planètes, des icebergs, des méduses bizarres, des bactéries (ou levures) au microscope électronique… Là, encore l’envie de trop bien faire se fait parfois sentir et certains éléments auraient pu être laissés de côté car là, le rendu est bizarre : Pourquoi préciser l’échelle sur la photo de micro-organismes ??? ou encore un squelette de rat (?) rajouté par-dessus une pierre, ce qui pour le coup est plutôt maladroit, car l’effet est plutôt foireux : On a l’impression que le rat est incrusté dans le caillou….

Allez, Musique !!! (Désolé pour la transition copyright Patrick Sébastien)
Une quarantaine de minutes pour neuf titres entièrement dans la langue de Molière, et aux références plus que variées, même si le post-hardcore/post-metal serait ce qui pourrait le plus « encadrer » leur musique assez unique : du death parfois brutal, du black (sur « Priez » notamment), des titres parfois limite doomisant (la lenteur d’un « On va tout perdre »), un coté grind sur certains titres rentre-dedans assez courts (« la peur du manque ») du screamo, et des passages plus rock’n’roll, parfois pouvant passer pour du stoner (notamment sur « le paraître » avant la fin). Et le groupe parvient sans peine à mener ses influences de manière cohérente et sans se prendre les pieds dans le tapis, en en ressortant une identité propre. Bon, au niveau de la production, on regrettera un peu le manque de moyen qui empêche de faire ressortir au mieux certaines sonorités (notamment certains bridges mélodiques) mais on a vu largement pire (Qui a dit « Les Légions noires » ?). Les musiciens font ce qu’il faut. Le batteur possède un jeu audible et parfois assez aéré même s’il sait blaster quand il faut. Les guitaristes sont un peu trop en retrait à mon goût, contrairement au bassiste qui l’est peut-être un peu trop (enfin c’est une affaire de goûts et de couleurs) mais on se prend à penser qu’avec une grosse production, leur parties pourraient être très appréciables. La voix quand à elle me plait assez dans un registre guttural black/death très articulé, même si elle semble parfois légèrement peiner sur des tenues de notes. (Le genre de défaut que tu ne remarques pas en live, mais quand tu écoutes un album plusieurs fois). Je regrette aussi quelque peu certaines transitions et introductions un peu molles et auxquelles je ne trouve pas un énorme intérêt, et puis peut-être l’absence d’un titre énorme, celui qui ne te lâche pas l’esprit, deux heures après que tu l’as écouté, mais on ne peut pas tout avoir...

Au final, voila encore un groupe français de metal extrême innovant, à suivre et un nom à retenir, qui nous sort sans énormes moyens, une musique cohérente, carrée et qui "envoie".








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