Amateur du Metal Lourd, vous allez vous régaler. COMMUNIC va sortir son tout nouvel album durant ce mois de juillet.
The qui ?
Bon visiblement ce n’est pas aussi connu en France. Une petite introduction du trio Norvégien s’impose ici car beaucoup d’entre vous ont du rater quelques chapitres écrits par ce groupe. Formé depuis 2003, COMMUNIC a choisi un Metal entre Heavy et Progressif comme style, contrairement à la majorité de ses compatriotes nordiques.
Le groupe à déjà fait quelques bonnes critiques avec son tout premier album « Conspiracy In Mind » sorti en 2005. Deux autres albums ont suivi en 2006 et 2008 avant d’annoncer au début de cette année la date du 22 juillet 2011 pour la sortie de leur quatrième album intitulé « The Bottom Deep ».

Un quatrième album qui va donc suivre la lignée de ses prédécesseurs. Variant entre Heavy et Progressif, le groupe est assez ancré dans son style de jeu. On a l’impression qu’ils jouent ça depuis une éternité. Une impression apparue depuis les premières heures du groupe. Une maitrise instrumentale totale couplée avec une recherche musicale assez avancée. Le résultat ne peut que plaire.
Et c’est dès le tout début de l’album que l’on sent cela. « Facing Tommorow », le titre ouvrant l’album part en crescendo avant de se lâcher avec une double pédale pour le moins explosive, des guitares tonitruantes, un style bien à eux.
Justement, leur style. J’ai déjà parlé du Heavy et du progressif, mais il n’y a pas que cela. Car si quelques pistes de l’album se voient dominées par un genre précis, la plupart du temps on assiste a quelques va et vient entre différents styles. Le premier titre de l’album n’est peut être pas le parfait exemple pour cela, il faut avancer pour voir tout ce que nous cache le groupe. Je suis passé directement à « Voyage of Discovery » et là apparaissent de nouvelles touches gothiques. Des touches accentuées par une excellente voix de ‘Oddleif Stansland’. De plus une batterie bien garnie par des changements de rythmes très fréquents, une basse bien mise en avant, rajoutant une autre dimension au titre.
J’appuie sur avance rapide, et je me retrouve sur « Destroyer of Bloodlines ». Un peu plus lourd que les titre que j’ai écouté jusque là. Les guitares sont toujours accordées aussi bas, la basse est encore assez en avant et les changement de rythmes à la batterie sont encore plus présents. Un nouveau "truc" a aussi fait son apparition ici (bon j’ai peut être sauté un ou deux titres similaires, je vais y revenir) les touches mélodiques et un petit solo d’une vingtaine de secondes. En parlant de titres similaires, j’ai peut être omis de citer « Flood River Blood » et son roulement d’ouverture, un titre assez accrocheur qui plaira à plus d’un d’entre vous. Je n’oublierais pas non plus « Wayward Soul », dans la catégorie ‘titre accrocheur’. Accrocheur par ses riffs, accrocheur par ses soli mélodiques, assez émouvant par moments frôlant la ballade dans d’autres. L’un de mes préférés de cet album.
Bon je crois que ces cinq titres résument bien l’album. Une variation bien maitrisée et superbement exécutée, des rythmes pas trop avant-gardistes, voire limites classiques mais une force d’arrangement hors normes. Tout cela a permis d’avoir des titres dignes des plus grands du Metal.