CHRONIQUES D'ALBUMS




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SUTUANA
Araba fenice [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 42.33 - Style : Hard rock
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.sgrecords.it/en
Contact groupe : http://www.sutuana.it/ http://www.myspace.com/sutuana
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 17 juillet 2011 - Chroniqueur : Riding-Hood
 

Le hard rock italien n’est pas des plus réputés. Rares sont les groupes de hard rock italiens qui parviennent à passer de l’autre côté des Alpes. SUTUANA n’échappera pas non plus à la règle semble t-il. Une formation qui évolue dans le hard rock, chanté en italien. Un frein à la propagation à l’étranger. Difficile pour un groupe de hard rock ne chantant pas en anglais de s’exporter à l’étranger. SUTUANA fut fondé en 2006. Une première démo en 2007, «Porco Giochi», puis un premier album en 2008, «Perduta Mente», réédité en 2009 par le label italien SG Records. Label signant également ce second album studio du groupe, «Araba Fenice».

SUTUANA, très modeste, n’est pas pour le moins capable d’offrir des morceaux séduisants. « Ardente Mente… » en est un parfait exemple. Très frais avec des riffs simples et efficaces. Un titre sympathique sans prise de tête. La guitare de Lorenzo Zagni figurera en point déterminant. Il revendique haut et fort un héritage années 80, se dégageant bien sur des titres à mid tempo comme «Senza Identita» ou «System Failure». Il se contentera de riffs plus saccadés sur «Crescere», titre déjà un peu plus lassant, répétitif, plat. Même chose pour son suivant «Libera». L’entame laissait pourtant profiler une bien jolie ballade, on aura en fait droit à un jeu affable et malhabile. Une batterie très moyenne, qui plus est, bien trop mise en avant. Le refrain se voudrait être l’opposé des couplets en adoptant un ton réjouissant. Mais on passe un peu trop rapidement du chaud au froid et inversement.

Ce même problème spécifique concernant la batterie sera plus criant encore sur «TraDito», morceau développant pourtant un hard rock plus brûlant. Même si le refrain est assez relevé, cela reste répétitif et sans grande envergure. Dans le hard classique un brin plus costaud, on retiendra aussi «Fuoco». Les enchainements par à coups de guitare et de batterie sont du plus mauvais effet. Surtout que cela en renforcerait son aspect répétitif. On assiste au problème identique sur l’instrumental «Sleaze». Bien que l’on remarque des passages plus modernes et élaborés, les enchaînements, surtout les passations étranges entre guitare et batterie, donneront une bien mauvaise impression.

Ils tenteront bien de sortir davantage du champ pour donner un aperçu plus élargi du savoir faire de SUTUANA. Ainsi ceux-ci s’emploieront à un heavy metal survolté, sans demi mesure sur «Distante». Rapide, pas forcément très bon techniquement, mais la volonté est là. Le chant de Diego Boschini, s’il avait été meilleur, aurait certainement pu rendre le titre des plus transcendants. Un chant difficile à cerner, capable de bonnes choses, mais ne suivant pas forcément correctement le rythme, ou ne parvenant pas à pousser la voix comme il devrait. C’est un fait marquant sur «Sogni», qui était pour une fois sans trop de défaut du côté des instruments, œuvrant ensemble dans un groove des plus corrects.

La formation irait par contre dans des endroits trop inconnus pour elle à certains moments. Ce sera le cas sur l’intriguant «Follia». Une boîte à musique en entame et une guitare rythmique qui se consume littéralement nous laissaient attentifs de la suite. Mais notre chanteur n’adopte pas le chant qu’il faudrait pour pareille musique. Une musique qui s’embrase littéralement, tirant des possibilités intéressantes de la part du groupe. Il n’y aura plus ce même espoir sur une autre élaboration du groupe, «Marcio Funebre». Sombre et froide, au rythme alourdi. Comme «Follia», la production n’est pas d’une très grande qualité, mais on sent particulièrement bien ici que SUTUANA s’est tenté à quelque chose qu’elle ne maitrise absolu pas. Tout y est bancal et sans la moindre émotion.

Une création où l’on retient deux-trois petites bonnes choses. Globalement, SUTUANA ne brille pas pour son niveau technique. C’est bien souvent malhabile et terne. Le chant en italien de Diego n’est pas à considérer comme mauvais, mais ne s’adapte pas ou mal à l’environnement hard rock. Du coup on en ressent une certaine linéarité des pistes, malgré des approches musicales diverses. Difficile de se prendre au jeu. Notre phénix est encore bien trop inexpérimenté pour parvenir à nous mettre le feu. Espérons à SUTUANA qu’ils sauront vite tirer des leçons, surtout qu’ils ont les possibilités de faire quelque chose de vraiment réussi.








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