CHRONIQUES D'ALBUMS




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CHIMAIRA
The age of hell [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 77.20 - Style : Thrash/Metalcore
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.eonemetal.com/
Contact groupe : http://www.chimaira.com/ http://www.myspace.com/chimaira
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 31 juillet 2011 - Chroniqueur : Bloody
 

S’il y a bien un groupe qui fait parler de lui en ce moment, c’est celui des américains de CHIMAIRA. Après avoir connu une période assez noire, le combo sort la tête de l'eau avec un tout nouvel album studio très attendu depuis le correct "The Infection", datant de 2009. Cet "Age Of Hell" signe-t-il un retour gagnant ?

Le premier point qui abrégera ou non la lecture de cette chronique se trouve dans les lignes suivantes :
Avec cet "Age Of Hell", CHIMAIRA ne change "visiblement" (j'y reviendrai plus tard) pas d'optique et va continuer à ravir les fans, tout en laissant en touche les auditeurs se refusant d'explorer la musicalité du groupe.
Car CHIMAIRA fait partie de ces groupes qui ont une identité musicale bien difficile à cerner. Remuant l'album de fond en comble en tentant, en vain, de chercher la petite chose qui vous ferait apprécier leur musique, passez votre chemin. "The Age Of Hell" n'est pas fait pour vous. Cet album s'apprivoise dès la première écoute, si ce n'est pas fait, CHIMAIRA n'est définitivement pas un groupe pour vous.

Si vous lisez encore ces lignes c'est que vous appréciez CHIMAIRA.

Mais parmi les fans, certains pouvaient légèrement appréhender ce nouvel opus, car avec un line-up partant en lambeaux, il est toujours difficile de trouver les bons remplaçants et/ou continuer à produire des albums de qualité.
C'est donc une chimère amputée de trois membres (basse/claviers/batterie), qui vient balayer tous les doutes avec ce nouvel album. "The Age Of Hell" est à l'image du phénix qui renaît de ses cendres, une bête de guerre qui détruit tout sur son passage.
Le titre éponyme est d'ailleurs on ne peut plus précis sur ce point : ne cherchez pas la fine mélodie, ici, il n'en est pas question (ou très peu du moins), CHIMAIRA ne se refait pas mais gagne en maturité au niveau de l'écriture des morceaux.
Ces derniers deviennent encore plus riches mais intelligemment. Cela reste du CHIMAIRA pur et dur mais avec le besoin de pousser encore plus loin leur expérimentation. On ne parlera pas de progressif mais on n'en est pas loin. Ce qui leur fait garder leur identité est ce riffing très thrash dans le fond ("The Age Of Hell", "Born In Blood"), mais qui cache beaucoup de variantes, la faute à de nombreux plans incorporés au sein d'un même morceau ("Samsara", "Trigger Finger").
Et ces constructions typiques qui font perdre la tête à bon nombre d'auditeurs, elles sont ici encore plus complexes ! La plupart des morceaux avoisinent les quatre minutes minimum et sont bourrés de plusieurs breaks qui font perdre le fil conducteur.

Véritable machine de guerre, CHIMAIRA va nous faire une superbe démonstration de tout son potentiel en enchaînant des riffs nerveux et autres breaks mid-tempo, qui viendront donner des relents purement "hardcore" aux morceaux. Un beau patchwork qui demande une certaine attention de l'auditeur.
Mais si le maître mot de cet opus est "complexe", il ne faut pas oublier que le groupe utilise intelligemment le nouveau claviériste/sampler, Sean Zatorsky. Fraîchement débarqué, il permet au groupe de prendre énormément d'ampleur en implantant des samples au sein des compositions finement trouvées, qui viendront ainsi épaissir l'atmosphère des morceaux ("Stoma").

Mais, au travers de tout cela, on décèle une certaine volonté de la part du groupe qui désire rendre un peu plus accessible sa musique avec des titres plus basiques que le reste de l'album. Mettant légèrement de côté les compositions complexes pour d'autres, plus faciles à comprendre et à retenir, ("Losing My Mind", "Powerless"). CHIMAIRA implante avec cette stratégie une bouffée d'oxygène parmi les morceaux très denses qui composent cet "Age Of Hell".

Au début de cette chronique, j'abordais le sujet du changement de line-up, mais il faut croire que cela leur a réussi ! Car s’il y en a bien un qui est à l'arrière-boutique mais qui se fait tout de même remarquer, c'est le nouveau batteur, Austin d'Armond. Son nom ne vous dit peut-être rien. Son ancien groupe (BLEED THE SKY) non plus. Mais il s'avère être un véritable propulseur pour le groupe. Ses pointes de vitesse de double grosse caisse et autres enchaînements groovy, sont de véritables atouts pour le groupe. Mais contrairement à certains (non, je ne citerai pas le nom de ce groupe marseillais de six lettres), il n'en fait pas des tonnes et sait se mettre en retrait quand il le faut, pour aérer les compositions.

Dernier point crucial qui n'a pas été oublié sur cet album: la production. Pour des disques comme celui-ci, où tout se doit d'être bien à sa place avec un son parfait, il faut une production impeccable, et cela, CHIMAIRA l'a bien compris. Chris Harris, connu pour ses précédents travaux chez MURDERDOLLS ou encore HATEBREED, vient mettre la main à la pâte avec une production très typée Américaine. Mais force est de constater qu'il donne un son très massif à l'album.

Les CHIMAIRA savaient qu'ils étaient attendus au tournant, et cet "Age Of Hell" a dépassé toutes les espérances. Conservant ses origines mais tentant d'élargir son champ d'action, le combo réussi dans tout ce qu'il entreprend et revient donc sur le devant de la scène avec un sérieux atout sous le bras.








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