CHRONIQUES D'ALBUMS




pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


BIG RUSH
[sound of rebirth] [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 61.01 - Style : Stoner
Informations :
Interview : :: LIRE L'INTERVIEW ::
Contact label :
Contact groupe : http://http://bigrush.free.fr/ http://www.myspace.com/bigrushmail
 


 Pavillon 666 - metal rock webzine
ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine

TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine

PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine

EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
 
Chronique : 08 août 2011 - Chroniqueur : sarvgot
 

Originaire de Clermont-Ferrand, BIG RUSH est certainement un quatuor sur lequel il faudra compter à l’avenir et vous feriez bien de noter ce nom quelque part. Avec [Sound of Rebirth], leur premier album, on inscrira le style des BIG RUSH dans une mouvance « Stoner » et « Rock » (estampillée US), avec un son assez personnel. Le groupe a vraiment envie de se démarquer et certains détails ne trompent pas quant à ses ambitions.

La musique des Clermontois est très marquée rythmiquement. Le batteur (Lou) possède une très bonne technique de son instrument et ses parties sont carrées, parfaitement exécutées et diablement efficaces. Nul doute que les batteurs en devenir pourront s’exercer sur du BIG RUSH. Mais la batterie ne fait pas à elle seule, la partie rythmique. La basse de Manu (également chanteur) claque pas mal, un son brut, qui délivre quelques salves rythmiques calquées sur la batterie, plutôt intenses. L’album possède donc un son assez lourd, presque martial (Don’t Fall Asleep), très technique. Il y a cette envie de ‘bien faire’ qui se retrouve du côté des arrangements (l’intro de « Power Ballad », « Don’t Fall Asleep », « Kill is a Kiss ») que le groupe n’a pas laissé de côté. C’est dans ces détails que l’on remarque l’envie, la hargne et le travail d’un groupe qui veut se distinguer et surtout, la production de l’album.

Mais le plus gros point technique de l’album vient surtout de la Lead Guitar de ‘Big’ Phil. Ses soli sont véritablement de très haut vol et ses envolées enivrantes. Chaque morceau contient son solo, un peu à la manière d’un CHILDREN OF BODOM (à qui ils n’ont rien à envier), et toutes les techniques y passent : du sweeping au tapping, des descentes de manche vitesse grand V ! Hallucinant. Surtout ces derniers restant très mélodiques (The Girl Who Killed You) et ne sont pas là que pour faire mouiller les groupies (n’est-ce pas Mr Laiho). Le groupe a vraiment un atout de poids pour faire parler la poudre. Il faut dire que le Prof s’appelle Mattias Eklundh ! Dommage en revanche que les riffs soient assez convenus et peu originaux. De ce côté, la marge de progression est plus grande. Une remarque tellement vraie qu'en nous proposant 2 bonus remixés par le gratteux brésiliens Ivan Melo, BIG RUSH tend le bâton. Ces deux remix sont un cran au-dessus de l’original (The Girl Who Killed You). Et il ne suffit parfois que de pas grand-chose.

Il est donc évident que le potentiel du groupe est énorme (sur le plan technique surtout), mais ne nous voilons pas la face : l’album est trop imparfait pour pouvoir pleinement convaincre. Ainsi, [Sound of Rebirth] souffre d’une trop grande linéarité au niveau des compositions dont le schéma se résumera souvent à : Intro – Couplet - Break – Solo (Grosso Modo). Et puis il y a la faute à ces riffs : un manque de percutant, de musicalité dans leur exécution qui gâche un peu la fête. Du coup on retient plus un morceau par son solo que son (ou ses) riffs. Un (tout petit) dernier point négatif pour le chant, un peu trop linéaire pour permettre à l’auditeur de rester attentif et captivé par autre chose que les guitares. Sentence immédiate : malheureusement pour le groupe, l’album se savourera par petites tranches plutôt qu’en un morceau de près d’une heure (hors bonus).

Un bon album, au final, pour un groupe qui saura se démarquer et grandir au sein de la scène hexagonale et, n’en doutons pas, européenne. Il reste cependant des petits détails qui irriteront les auditeurs, ceux qui veulent écouter d’une traite. Faisons confiance aux clermontois : un deuxième album permettra d’asseoir le statut d’outsider de ce groupe français : BIG RUSH.








AUTRES CHRONIQUES DU GROUPE


 
pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


Aller en haut