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LOST REFLECTION Florida [ 2011 ] |
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CD Album - Durée : 34.22 - Style : Hard rock | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 02 septembre 2011 - Chroniqueur : Riding-Hood | |
Quand on évoque «Lost Reflection», cela remet en mémoire tous les fans de CRIMSON GLORY, qui reconnaîtront l’un des titres phares de l’illustre formation. Ce «Lost Reflection» là n’est pas un titre, mais bel et bien un groupe. Un groupe italien qui opérait initialement par des reprises de CRIMSON GLORY. Voilà l’explication. Formée en 1996, on en a retenu que deux démos, «Watch Out» en 1997, puis «Nu Hard Rock» en 2004. Fabrizio Fulco, leader, chanteur et guitariste de la formation s’était envolé en Amérique durant l’année 2005, jouer de la basse dans le projet solo de Ben Jackson, guitariste de CRIMSON GLORY. C’est à son retour que, plus déterminé que jamais, il relance sa formation, menant à la sortie d’un premier album en 2011, « Florida », souvenir de ce passage en Amérique. Le son d’un brouillage télé ouvre «Media Violence». Un gros riffing nous accueille, véritablement percutant, un point fort de la galette. Le chant sera en revanche un peu plus contestable. Sorte de Peter Garrett apathique, stone. Le rythme aurait pu être un poil plus intense mais cela rend bien. Le hard est particulièrement burné, comme pourront également l’attester «Here We R», titre court mais ayant beaucoup de répondant et «Wings of Glory», plus terre-à-terre, mais endiablé, avec une évolution intéressante des guitares dans leur progression. La galette comprend une majorité de titres courts, voire très courts, avoisinant les 2-3 minutes. L’intrus étant le passionnant «Nitefall» et ses 5:17 minutes. Passé une acoustique riche en émotion sous une pluie battante, l’orage, puis les guitares nous prenant en tenaille. Créant ainsi la surprise en dernier tiers de piste. Elles s’expriment, passionnées, puissantes. La qualité sonore ainsi que le laisser aller du chant, pourtant dans un anglais parfaitement maîtrisé, ne sont pas le fort de la formation. Un chant trainard parfois moyennement perceptible. Il manquera vraiment d’efficacité sur le titre «On Your Skin», commençant lui aussi par une entame acoustique peu négligeable, comme ce sera le cas également pour «Don’t Leave Me Alone». Si dans le premier, cela prend une certaine tournure psychédélique, le second est plus trempé, notamment dans son refrain. Des titres nonchalants à l’instar de «Crucified» et de «Blame it On Love», morceau ne dédaignant pas un peu de sensualité. La musique y est bien articulée malgré quelques grésillements volontaires. Le tout est assez répétitif, cependant. C’est aussi le mauvais penchant d’une bonne partie des titres de l’album. Même si l’opus s’oriente en majorité vers le « hard rock », LOST REFLECTION ne se refuse pas un peu de « heavy metal » comme l’on pourrait en juger sur le bon «Bad Love». Simple, mais efficace. On aurait pu le confondre avec un titre années 80, principalement par son refrain. Un « heavy metal » incontestable avec «Our Drug Is Our Heart». Les guitares sont affutées, le chant pour une fois prend du volume, mais cela ne brille pas non plus dans l’originalité. LOST REFLECTION a du chemin à faire. On note une excellente utilisation des guitares. Performance que l’on ne pourra retenir pour le chant et pour la batterie. Les morceaux de la galette se montrent percutants, mais il paraît un peu paradoxal de noter leur caractère répétitif, compte tenu de leur faible durée. Le groupe, malgré tout, semblerait être en mesure de ses ambitions. Une bonne signature pour « SG Records ». Pour l’instant les comparses de Fabrizio Fulco cueillent des fleurs des champs, avec du travail ils parviendront à nous proposer de jolies roses. | |
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