CHRONIQUES D'ALBUMS




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WHITE WIDDOW
Serenade [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 45.35 - Style : Hard fm
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.aorheaven.com/
Contact groupe : http://whitewiddow.com.au/ http://www.myspace.com/whitewiddowrocks
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 04 septembre 2011 - Chroniqueur : Riding-Hood
 

«White Widdow», «veuve blanche» en français, ne doit pas être confondu ici avec le cannabis du même nom. L’un étant moins «stupéfiant» que l’autre. WHITE WIDDOW comme le psychotrope précité nous provient d’Australie. Formation des frères Jules Millis (chant) et Xavier Millis (claviers), se revendiquant comme du «AOR» des années 80, créée en 2008. Elle s’est fait connaître lors de la sortie de son album éponyme, globalement bien accueilli. Ce prétendant à l’héritage de ROXUS sort un nouvel album au doux nom de « Serenade ». Enregistré aux «Solid State Studios» de Melbourne et mixé, masterisé par Pelle Saether en Suède. Le disque aura déjà fait son petit tour du monde. Pas dit en revanche que le disque soit vraiment inspiré. Les années 80 c’était il y a 30 ans déjà. WHITE WIDDOW se verrait-t-il déjà dépassé par son temps?

Le synthétiseur semblerait être d’époque en tout cas. «Cry Wolf» ne se porte pas trop mal, même si ce n’est pas la grande magie sur le plan technique. Le chant de Jules Millis parvient à captiver sur ce morceau. Après il se montrera beaucoup moins ambitieux et investi. Des titres comme «Strangers in the Night» ou encore «Mistake» passeront quasi inaperçus, transparents, tellement ils sont linéaires à souhait. Chez le même label «AOR Heaven», un autre groupe, suèdois celui là, se fait remarquer la même année dans un «Hard FM» à l’ancienne. Il s’agit du BAI BANG - Livin’ My Dream, utilisant de vieilles recettes, mais dont les morceaux se retenaient à coup sûr. Dans le cas de WHITE WIDOW, c’est une grande linéarité qui prévaut. Tout ce qu’il y a de plus commun et de redondant sur «How Far I Run», alors que l’on aurait pu croire en quelque chose de plus élaboré dans ses prémices. Le son paraît plus froid, plus distant, de même que le chant. On ne contestera pas la qualité du refrain, mais à la longue celui-ci perd indéniablement de son efficacité. Le rythme est néanmoins percutant, comme avec «Love Wan’t Wait» qui fait une assez bonne sortie. On tombe dans le kitch le plus total., néanmoins le groupe fait preuve d’un peu plus de personnalité.

À moindre niveau, le titre éponyme «Serenade» optera lui aussi pour une rythmique frappante, mettant bien en avant la batterie. C’est ici que le chant se montrera le moins impliqué, ennuyé, et trahissant une envie de passer à autre chose. Une faible performance que l’on retiendra également pour la ballade mielleuse «Do You Remember». Très plat et peu motivant dans l’ensemble. Niveau ballade, «Patienty» montre plus d’atouts, quoique somnolent. C’est vrai aussi qu’il est globalement assez difficile de composer de belles ballades.

Deux titres retiendront certainement plus l’attention, notamment par leur consistance et leur élaboration. «Reckless Nights» est le titre énergique de l’album. Le plus frais, celui qui a aussi le plus de répondant et d’attaque. Il n’y a plus ce ruissèlement en gros plan de sons artificiels provenant d’un vieux synthé. La guitare d’Enzo est mise à égalité par rapport au tandem chant/claviers des frères Millis. «Show Your Cards» hormis son côté VAN HALEN - 1984, nous proposera une musique plus offensive, incorporant de multiples effets intéressants.

La formation australienne pense peut être conquérir les cœurs comme dans les années 80 et avec les mêmes recettes qu’à l’époque. La stratégie est risquée. Beaucoup de groupes «hard FM» de cette période ont gardé une empreinte indéniable sur la musique, certes. Mais ceux-ci se voient désormais éclipser par une nouvelle garde souvent originaire de Suède, qui propose quelque chose de plus moderne que leurs ainés. WHITE WIDDOW, à trop suivre de près ses ainés, apparaîtrait comme un groupe sans fraicheur. L’album «Serenade» saura certainement satisfaire les plus nostalgiques des années d’or, mais ils leur sera impératif de passer à autre chose et de remettre les pendules à l’heure. Le temps n’attend pas.








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