CHRONIQUES D'ALBUMS




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THE TANGENT
COMM [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack - Durée : 57.05 - Style : Rock progressif
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.insideoutmusic.com/
Contact groupe : http://thetangent.org/ http://www.myspace.com/thetangenttributepage
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 05 septembre 2011 - Chroniqueur : sarvgot
 

S’il existe depuis la fin des années 70, le groupe anglais de "rock progressif" THE TANGENT n’en est pas moins un précurseur au niveau des nouvelles technologies. Il fut notamment le premier groupe (selon ses dires, formels à 99.9 %) à avoir enregistré un album MP3. C’est dans cette continuité avant-gardiste que le groupe nous livre "COMM", un album concept sur les technologies de communication (d’où le nom: COMM). Le groupe est passé au travers de nombreux changements (de nom, de line-up) et tarde à se faire reconnaitre sur la scène internationale, en 30 ans d’existence, à cause de choix peu propices au succès. Néanmoins, à l’instar d’un URIAH HEEP, ils évoluent dans l’ombre de certains mastodontes de la scène prog’ anglaise, en dépit d’indéniables qualités musicales offertes par ses musiciens. Explications:

Souvent comparés aux GENESIS ou PINK FLOYD des débuts, il vous faudra oublier ces groupes afin de rentrer dans "COMM". THE TANGENT base sa musique sur l’expérimentation sonore davantage que sur les mélodies tortueuses du "prog" à proprement parler. Le clavier (Andy Tillison) est l’instrument de prédilection du groupe et le plus présent, durant les 57 minutes que dure l’album. Il donne la couleur au morceau et son aspect mélodique contribue à imposer un aspect numérique à "COMM", grâce à ses sonorités ou ses solos ("The Wikiman"). Cet aspect numérique de la communication est justement le thème principal du concept de "COMM", mis en valeur aussi bien par Andy Tillison, que par les divers bruitages dont use le groupe. L’album débute ainsi par ce fameux bruit que faisaient les premiers modems en se connectant à la toile …

Le côté planant et atmosphérique de "COMM" sera davantage mis en reflet par la présence de la flûte ("Tech Support Guy") ou du saxophone ("The Wikiman"). Quelques petites touches "jazzy" façon PINK FLOYD ("Shine On You Crazy Diamond"), voire des passages complets qui donneront l’impression d’évoluer dans la "musique classique": "The Mind’s Eye", ou l’intro de "Titanic Calls Carpathia" qui semble issue de « l’apprenti sorcier » de Paul Dukas ! La guitare, sur l’ensemble de l’album, se retrouve plus en retrait. Parfois elle appuie la rythmique des morceaux, rares sont les riffs et sa présence sera surtout remarqué par ses soli clairs, au son parfois « aqueux », disséminés ça et là au fil de l’album ("Titanic Calls Carpathia", "The Mind’s Eye"). Ce sera néanmoins la performance du guitariste qu’il faudra retenir, au final. A 22 ans seulement, Luke Machin réalise une performance exceptionnelle ("Shoot Them Down", "Titanic").
" comme indispensable ou novateur, il sort légèrement en retard. Les recettes, ici, intelligemment utilisées (et avec brio) l’ont déjà été par d’autres: PINK FLOYD en tête, puisque c’est le groupe dont THE TANGENT se rapproche le plus musicalement ("Shoot Them Down" sonne carrément Floydiens, même la voix est proche de celle de Waters !). Les expérimentations du groupe rendent l’album moins digeste (car plus complexe) pour celui qui n’est pas un habitué du genre, tout comme sa durée: 2 chansons dépassent les 16 et 20 minutes. "Progressif", on vous dit … Ces deux chansons reflètent d’ailleurs, à elles seules, toute l’âme musicale qui anime THE TANGENT sur cet album.

Mais "COMM" s’inscrit parfaitement dans son temps. La production de l’album est impeccable, ce qui permet de distinguer sans difficulté tous les instruments et les qualités techniques des musiciens. Andy Tillison et Luke Machin en tête. Ce n’est définitivement pas un album avec lequel il faut commencer à écouter du "rock progressif", mais c’est un grand album, pour les amateurs purs et durs.








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