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ATRIARCH
Forever the end [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine MCD - EP - Durée : 36.06 - Style : Doom/Death
Informations :
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Contact label :
Contact groupe : http://www.facebook.com/pages/atriarch/241062512127 http://www.myspace.com/atriarchmetal
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 06 septembre 2011 - Chroniqueur : Dyonisos
 

Bien que dans la majorité des cas, le métal américain ne se démarque que peu par rapport aux autres (citons le « métal finlandais » pour exemple), il ne faut jamais oublier que la musique est un Art universel. Et par conséquent, si l'on décide de chercher, dans cette grandiose mine qu’est la Terre, on y trouve des filons d’or un peu partout. C’est notamment le cas de ATRIARCH, ce jeune groupe américain nous offrant ici leur premier EP, « Forever The End ». Quatre titres pour plus de 37 minutes. Ce qui nous montre assez clairement leur penchant pour le « Doom ». Pour décrire plus concrètement le genre dans lequel ATRIARCH évolue, on pourrait le nommer « Doom/Death ». Ils se permettent également de faire quelques expérimentations, et ce, de manière raisonnable. Le tout reste donc cohérent.

Avant toute chose, il faut savoir que la force du groupe réside à créer de multiples genres d’atmosphère, sans pour autant tomber dans la répétition excessive de celles-ci, le piège de ce genre. Car, bien que ces ambiances appartiennent toutes au même genre, on commence peu à peu à connaître le style du groupe. De plus, on retrouve au sein de l’album une quantité importante de variations en tout genre : rythmique, mélodique et atmosphérique.

La rythmique adopte principalement le tempo Doom. Cependant, bien que ce tempo semble être le favori du groupe, la puissance manque terriblement. Le « Doom », surtout s’il est combiné au « Death », se doit de se montrer lourd et puissant. Seulement, on remarque plutôt un échange entre ces deux genres et non une combinaison « Doom/Death » proprement dite. Dans la majorité des cas, l’ambiance Doom s’expose au début, dérivant peu à peu vers un rythme rapide. « Downfall » reste le meilleur exemple.

Ce groupe excelle donc dans les ambiances lourdes, suffocantes et pourtant, la batterie fait défaut sur ce point. L’accentuation accrue des temps forts aurait grandement aidé. Néanmoins, cela reste tout de même très respectable pour un premier effort. De plus, la batterie semble exceller lors des tempos à tendance « Death », par exemple, dans celui de « Downfall ». La double pédale se fait aller allègrement, tout en y ajoutant une dose importante de cymbales, créant une sonorité apocalyptique très propre au groupe.

La mélodie se trouve à changer d’un instrument à l’autre. Par moment, on y entend la guitare, avec ou sans distorsion. Normalement, la guitare au timbre grésillant est réservée aux moments principalement « Doom », alors que la guitare « clean » est gardée pour les ambiances plus calmes, généralement sans batterie. Même la batterie se permet d’être au premier plan (« Plague »). Ces échanges d’instruments mélodiques.

Le chant, quant à lui, se trouve à posséder un timbre échos. On entend souvent cet effet cependant, cette fois-ci, les ambiances que dégagent les titres sont tellement surréelles, qu’il est possible de penser que tout ceci nous arrive d’une nouvelle dimension. Et c’est à ce moment que le chant écho prend toute sa saveur. Ce chant clair fantomatique est un des éléments clés de ce groupe, car il apporte cette nouvelle dimension du groupe : la spiritualité. On y retrouve une certaine profondeur due au chant. Il va de soi que le chanteur utilise un registre assez grave pour nous donner cette impression. Sinon, il ne se gêne pas pour exploiter le chant crié lors des passages « Death », offrant plus de consistances à la musique.
Sinon, le dernier point à soulever resterait l’omniprésence de bruit. Effectivement, au sein des titres, jamais le silence n’a lieu, il y a toujours ce brouillard de bruits qui enveloppe cette musique. Ce qui fait qu’on ressent une importante influence nous venant du « drone ». C’est sur cet effet qu’est basée la majorité de leurs expérimentations. Que ce soit le grésillement de la guitare lors des passages « Doom », ou simplement du clavier lors des moments plus « ambiants », le brouillard reste présent. Cependant, le clavier occupe un rôle extrêmement secondaire.

Pour conclure, ATRIARCH nous offre un avant-goût de leur musique par ce court EP de quatre titres. Ce qui frappe avant tout est la jeunesse des membres pour un groupe nous offrant des titres d’une telle profondeur. Quelques réglages au niveau de la puissance lors des passages « Doom » restent encore à faire. Néanmoins, ATRIARCH reste une formation à suivre avec grand intérêt si, évidemment, le genre « Doom/Death » vous intéresse. Une certaine maturité est également requise pour l’écoute de cet EP.








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