CHRONIQUES D'ALBUMS




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SYNTHETIC WATERFALL
Inside the different [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 33.17 - Style : Heavy/death progressif
Informations :
Interview :
Contact label :
Contact groupe : http://fr-fr.facebook.com/synthetic.waterfall http://www.myspace.com/syntheticwaterfall
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 06 septembre 2011 - Chroniqueur : GOHR
 

Avez-vous déjà entendu le charmant nom de SYNTHETIC WATERFALL ? À la fois claquant et classe, il symbolise parfaitement la musique du groupe. Retenez-le, car il y a fort à parier que la formation parisienne fera parler d’elle prochainement tant cet ep « Inside the Different » est un objet intéressant, sincère, beau et original.

Point fort de « Inside The Different » : sa production extrêmement puissante. Bon nombre de fois il nous est arrivé d’écouter des démos au son léger, or là, la production est tout simplement excellente. Nous distinguons tout dans un mixage qui privilégie une section rythmique efficace et une basse ronde et agréable. Les guitares quant à elles sont limpides, tantôt cristallines et tranchantes, un peu à l’image du chant qui alterne voix claire et growls. Profitons-en pour signaler que la partie claire des voix est le souci majeur de cette démo puisque régulièrement le chanteur est trop bas, d’où l’impression que quelque chose est bancal. Qu’à cela ne tienne, le chant n’est pas du tout ce qui prévaut chez SYNTHETIC WATERFALL, puisque c’est davantage les instruments qui constituent le vecteur émotionnel. Du côté des influences nous pouvons penser à ADAGIO, PANTERA, OPETH et même COPROFAGO sur des plans expérimentaux… Bref, des groupes assez différents mais dont le point commun est le refus de la simplicité et pourtant un indéniable groove. À noter d’ailleurs, qu’il est absolument impossible de vraiment ranger SYNTHETIC WATERFALL dans un style, tant l’hybridité des genres ne penche jamais plus vraiment dans un sens qu’un autre. Une chose est sure en tout cas, les musiciens sont habiles, car à l’aise sur tous les terrains. Notons d’ailleurs qu’ils nous évitent le piège du « shred-à-tout-va » qui bien souvent amène les formations de progressif à se ressembler. Finalement, nous serions plus tentés de dire que SYNTHETIC WATERFALL fait une musique expérimentale, dans la mesure où tout le long de la démo nous sentons l’expérience humaine et musicale des membres. Les cinq chansons sont ainsi composées avec beaucoup de spontanéité, nous sentons clairement que le groupe ne s’est pas compliqué à avoir des structures cohérentes mais qu’au contraire il a laissé venir la musique d’elle-même.

En conclusion SYNTHETIC WATERFALL propose une très bon ep, mais le groupe va devoir retenir deux choses avant de sortir son premier album. Tout d’abord, la formation doit catalyser sa folie créatrice pour parvenir à composer un album qui soit cohérent sur la longueur. Ensuite, le chanteur doit progresser en voix claire s’il veut donner du relief à la palette musicale que sa formation veut explorer. Affaire à suivre.








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