CHRONIQUES D'ALBUMS




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THRALL
Vermin to the earth [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 44.25 - Style : Black metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.moribundcult.com
Contact groupe : http://www.facebook.com/pages/THRALL/30792381960?sk=wall http://www.myspace.com/thrallofvoid/
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 12 septembre 2011 - Chroniqueur : Ma2x
 

"... Australie !"
"Oh, non pas encore..."
"Bah, c'est le jeu ma pauvre Lucette !"

Comme l'avait si bien prédit Lucette, la scène "Black Métal Australienne" regorge de groupes. BESTIAL WARLUST, DESTRÖYER 666, DIOCLETIAN (oui, qui est certes, de Nouvelle-Zélande, mais bon, on reste en l'Océanie), ou dans un style moins brutal, DROWNING THE LIGHT, WOODS OF DESOLATION ou encore HORDE (un des premiers groupe de "Unblack").

Sauf que contrairement à Lucette, j'apprécie particulièrement le "black Océanien".
Arrive alors THRALL, groupe récemment signé chez "Moribund Records", label de qualité, produisant divers groupes, dont le plus emblématique : SARGEIST, véritable vitrine du label, plus "mainstream" que ses collègues.

Avec l'attirail nécessaire, qui contient café, cigarette et un demi litre de soda américain aromatisé Vanille (qui est ici pour compenser l'observation rituelle de la pochette, malheureusement absente de la version promo), je me lance donc cet album, intitulé "Vermin to the Earth".

Dès le premier titre, du nom de l'album, le mot "distortion" n'a jamais aussi bien porté son nom. Le guitariste développe un jeu rarement entendu. Détendu à un point rarement entendu, on arrive à sentir la sous tension imminente du jeu de cordes, aussi résistant qu'un Spaghetto trop cuit.
En découle donc un riffing absorbant au possible. Si l'on aime la dissonance, THRALL nous offre une dissonance comme je n'en ai jamais entendue dans ma modeste collection de CD de métal (qui contient quand même 300 cartouches, c'est dire l'originalité du son).

Le chant assure une voix noire et éraillée, qui correspond bien au style, quant aux autres musiciens, ils assurent leur statut.
Je regrette juste un léger manque d'inventivité de la part du bassiste, qui avec un style aussi ouvert, pourrait apporter des lignes de basse sombres et mélodiques.

Le rapprochement sonore le plus probant que l'on pourrait faire serait le "Paracletus" de DEATHSPELL OMEGA.

Loin du "true black" ou du "black bestial", on pourrait rapprocher THRALL d'un "black doomy" et porté sur les ambiances, alternant de longs passages lents, et des accélérations où le blast reprend ses droits. (CF : le titre "Disease's maiming caress").
On peut rapprocher l'album, comme dit précédemment, des créations de DEATHSPELL OMEGA, à la nuance prêt que THRALL est loin des structures rapides et alambiquées de ces derniers, proposant un univers plus posé et mid-tempo.

Certains rabats-joie nous bassinerons sur le manque de technique de THRALL, qui propose des structures basse/batterie simple, mais ne rentrez pas dans le vilain esprit des auditeurs qui s'astiquent le manche.
La musique n'a pas besoin d'être technique à l'extrême pour nous emporter, la preuve ici.

Bref, THRALL est un des groupes qui peut clamer haut et fort son pouvoir de faire voyager l'auditeur vers une contrée angoissante, tout en étant très attirante.

Lucette n'a donc plus besoin de retourner en Australie, il suffit qu'elle commande cet album de THRALL, pour participer à un voyage tout aussi riche en émotions.








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