CHRONIQUES D'ALBUMS




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JUNE DEVILLE
June deville [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack - Durée : 51.20 - Style : Grunge
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.hungryghostsprod.com/?page=home
Contact groupe : http://www.junedeville.com/ http://www.myspace.com/junedeville
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 13 septembre 2011 - Chroniqueur : Bloody
 

Lassé par toutes ces jeunes formations de métal qui ne révolutionnent plus grand chose ? Envie de nouveauté, de fraicheur, d'expérimentation, peut être ? Tournez-vous vers JUNE DEVILLE. June qui ? Non, ce nom ne vous dit peut être rien, mais il va falloir surveiller ce groupe originaire de Lausanne, qui risque de faire parler de lui dans un futur proche.
Ces trois Suisses sont ambitieux, très ambitieux même. Car pour proposer un premier album de cette envergure, il faut être très mature, musicalement parlant.

D'emblée, le trio ne fait pas dans la dentelle et propose un son massif comme peu de formations peuvent prétendre en avoir. Relents de guitare enrayée, histoire de nous dévoiler en quelques secondes l'aspect de leur musique et c'est parti ! "Raw (uberveal)" possède une structure hypnotique avec un son bien gras qui fait penser aux belles années du "grunge" (NIRVANA, PEARL JAM). Seule la voix reste en dehors de ce qui peut le rapprocher au "grunge", car James War n'a pas une voix suffisamment spécifique pour cela, mais ses cordes vocales lui permettent d'assurer toute autre sorte de chant. Du chant hurlé au chant clair/hystérique, tout y passe.
Ce premier titre, "Raw" porte bien son nom, mais si les racines sont aussi puissantes, les progénitures qui suivront se doivent d'être encore plus efficaces. Et c'est la que "June Deville" surprend énormément. Le disque possède une rage monstrueuse qui ne s'arrête que lorsque l'album prend fin. Variant les différentes sonorités mais tout en conservant cette identité propre, "June Deville" fait en sorte de ne pas lasser l'auditeur au fil de l'écoute.
C'est alors que déboule "The Whore", condensé de gros riff qui tâche et rythmique quelque peu "jazzy". S'en suivra alors de petites nuances "stoner" comme sur "Through Stone Eyes", ou bien des relents "punk" avec le nerveux "One Thousand Yottawatts" expédié en moins de deux minutes. On retiendra également les titres "We want Babies" et "I Might Not Be Interested", pour leurs atmosphères martiales dans la lignée d'un CITY OF SHIPS.
Citer en détail le restant de l'album n'aurait que peu d'intérêt, mais en revanche, acheter cet album et se faire sa propre opinion sur la musique des Suisses est très fortement recommandé.

En définitive, JUNE DEVILLE, malgré le fait que leur musique s'étend à tout se qui se fait de plus gras; arrive à produire un patchwork énergique et rentre-dedans, sans se prendre la tête. JUNE DEVILLE comme concurrent, pour redonner au "grunge" ses lettres de noblesses ? Il se pourrait bien, oui. Kurt Cobain serait fier d'eux...








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