CHRONIQUES D'ALBUMS




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ARVEN
Music of Light [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 51.44 - Style : Power-heavy mélodique
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.massacre-records.com/
Contact groupe : http://http://www.facebook.com/#!/arvenmusic http://www.myspace.com/arvenband
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 15 septembre 2011 - Chroniqueur : Bakounine
 

Ozzy Osbourne avait, au début de l’existence du « hard-rock/metal », émis des doutes sur le fait que des femmes puissent faire ce type de musique et surtout le chanter.
Pourtant, nombreuse ont été les dames à lui prouver combien il avait tort. On pensera bien sûr, en premier lieu, aux nombreuses chanteuses qui écument le genre les Doro, Tarja, Annette Olsson (NIGHTWISH), Simone Simons (EPICA), Floor Jansen (AFTER FOREVER), Sharon Den Adel (WITHIN TEMPTATION), Cristina Scabbia (LACUNA COIL), Liv Kristine (LEAVES’ EYES), Sarah Jezabel Deva. Ou encore, dans des timbres plus violents, Angela Gossow (ARCH ENEMY), Macha Scream (ARKONA), Candace Kusculain (WALLS OF JERICHO), Alyssa White-Gulz (THE AGONIST), Maria Brink (IN THIS MOMENT), Leïlindel (UNEXPECT) ou encore Candice (ETHS), un peu de chauvinisme n’a jamais fait de mal…
Mais les instrumentistes ne sont pas en reste, que ce soit les guitaristes (KYLESA, ELECTRIC WIZARD…), les bassistes (SONIC SYNDICATE, CHTOHNIC, LAST DAYS OF HUMANITY), les batteuses, même si plus rare (on citera notamment Justine Ethier de BLACKGUARD) ou encore tout un tas de claviéristes, violonistes et autres instruments non traditionnels du « metal » (BLEEDING THROUGH, ELUVEITIE, MY DYING BRIDE,…).
De plus, il existe des groupes composés intégralement ou presque de femmes on penser à KITTIE, CRUCIFIED BARBARA, 69 CHAMBERS, ASTARTE, OCTAVIA SPERATI, GALLHAMMER, THE IRON MAIDENS, ALDIOUS, VERSAILLES (Non, je déconne…) aujourd’hui, mais les plus anciens de ce forum citeront sans doute avec une certaine émotion dans la voix les noms de GIRLSCHOOL, LES RUNAWAYS, VIXEN, L7 ou encore HOLE…

ARVEN est donc, vous l’aurez compris, un groupe à majorité féminine, en fait, intégralement, à l’exception de leur batteur. Le groupe fut formé à Francfort par Anastasia Schmidt, musicienne à la solide expérience (ex-ELVENPATH : « power mélodique », Ex-EPICEDIUM : « Death Brutal », ex-HAGATYR : « black metal ») en 2007 et présente son premier album « Music of Light », après une première démo en 2008 plutôt bien accueillie.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser au premier abord, ARVEN nous délivre un « power-heavy mélodique » dans la plus pure tradition teutonne à la BLIND GUARDIAN, où le coté gothique n’est qu’assez peu prononcé, à part dans la douce voix de Carina Hanselmann (qui en plus est rousse, ça vous rappelle quelqu'un ?) de temps en temps, au profit d’une dimension « épique/médiévale » voire « folklorique » (un peu à la KIVIMETSÄN DRUIDI sans growls), notamment dans les paroles. D’ailleurs, l’album commence avec un morceau assez folk « Music of Light » et son omniprésent violon, on aura également un flutiau entêtant sur « Raise Your Cups ». Les guitares sont bien « heavy » avec quelques solos, même si elle laisse la part belle au clavier pour une bonne part de l’atmosphère, la rythmique se contentant d’enrober le tout sans trop en faire. Le chant est bien sûr le point dominant de l’album, la très belle voix est relativement variée et fait son effet.
Si on trouve quelques pseudos-ballades, inamovibles dans le style (« My Dear Friend », « Til Death do Us Apart »), qui, si elles ne sont pas vraiment inventives sont suffisamment bien écrites pour ne pas être désagréables. Mais le groupe démontre aussi une certaine habileté dans les choses plus « violentes » et « heavy » (« World of Hatred », « Dark Red Desire »). Le morceau le plus niais est peut-être « Midwinter Nights », mais curieusement j’aime bien son coté « folklorique-épique » joyeux et naïf.

Au final, si nous n’assistons pas là à une révolution, nous avons un bon album de metal à chant féminin qui plaira à coup sûr aux amateurs de metal à chants féminins, et on peut faire le pari que cet album trouvera également son public dans la scène « heavy-metal ». On peut saluer également le choix de ces demoiselles et de ce monsieur d’avancer dans une vraie optique « heavy-épique-power », plutôt que dans une optique « gothique-lyrique-déprimante-guimauve », comme certains groupes à l’heure actuelle. Bref, un album qui, s’il ne tombera pas dans les productions les plus marquantes de l’année, tient la route et s’écoute avec beaucoup de plaisir, ce qui est en fait, tout ce qu’on lui demande…








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