CHRONIQUES D'ALBUMS




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ANAS ABID
A neverending pain of a betrayed man [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 38.30 - Style : Metal progressif instrumental
Informations :
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Contact label :
Contact groupe : http://fr-fr.facebook.com/pages/Anas-Abid-Official-FanPage/225116807535394 http://www.myspace.com/shleubproject
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 30 septembre 2011 - Chroniqueur : Riding-Hood
 

Dans le pays où fut l’opulente Carthage, dans le pays où de dresse aujourd'hui des formations metal parmi les plus prestigieuses du Maghreb, MYRATH pour ne pas le nommer, un jeune guitariste talentueux, amateur de "metal progressif", de "thrash", aussi attiré par les musiques du monde se lance dans l’aventure metal. Ce qui était alors SHLEUB PROJECT sort une première démo fin 2007. Ce premier exercice, «Expérience», ouvre à Anas Abid, notre jeune guitar hero tunisien, quelques portes: Ouverture de la 5ème édition du Festival Méditerranéen de la Guitare en 2008, notamment. Une nouvelle esquisse de 4 titres «Searching My Way» s’ajoute en 2010 à la fondation de l’édifice que voudrait ériger Anas Abid. Une première pierre émerge de terre cette fois avec le nom ANAS ABID inscrit en tête. «A Neverending Pain of a Betrayed Man» est ainsi le premier album du natif de Tunis. Entièrement instrumental, voulant tant jauger son niveau technique que se placer directement au cœur de l’album.

«A Neverending Pain of a Betrayed Man» contient un prog’ très ressemblant au bien commun DREAM THEATER. À l’image de ce «Trust?», charmant mais peu original. Ce «Trust?» en point d’interrogation laissera dans l’expectative. Quelle référence fait l’auteur? La croyance peut elle devenir un mal au point d’adopter un comportement de prudence? De la prudence, de l’application dans l’utilisation du divin instrument. «Fading Away…» est une parfaite démonstration du brio technique d’Anas Abid. Toutefois, malgré la richesse du morceau, explorant multiples approches, de l’avancée dynamique en entame, à la plus sage et solitaire en toute fin, les guitares superposées n’entreront pas toujours en adéquation. Une alliance de formules mal maîtrisée. Un certain manque en maturité, en fluidité aussi si l’on en juge la prestation de «Run Away Part I». Il parviendra à retrouver un certain équilibre par la suite, mais ce serait alors au tour de la partie rythmique de nous faire une appréciation moyenne. On aurait le sentiment de la voir bloquée, confinée dans un même carcan ininterrompu. Plus original cette fois la partie II de «Run Away Part» misera davantage sur l’acoustique. Une grande part d’intensité et d‘émotion.

Pour l’intensité rien ne vaut le dynamisme. Entre les morceaux emprunts au "metal progressif moderne" à la DREAM THEATER, on a bien quelque chose de plus intéressant. Une rythmique lourde, abrasive, très certainement puisé dans le "thrash metal" à l’écoute de «Feel My Hate». Étonnement et même heureusement, la guitare nous invite cette fois dans la magie de l’Orient. Des touches arabisantes que l’on aurait aimé voir apparaitre plus souvent dans la musique d'ANAS ABID. Quoi de plus normal que de nous faire part de la musique de son pays, de ses origines. Surtout que le mélange oriental et metal est une pièce rare qui s’arrache à prix d’or. J’en veux foi la formation tunisienne MYRATH, encore une fois, qui a su brillamment mêler du "metal progressif" à la DREAM THEATER et de la "musique arabe traditionnelle". Un nouveau petit aperçu de la rive sud méditerranéenne avec «On the Edge…and Life Goes on», et même forcing grâce aux nombreux coups vibrants partant à vive allure. Puis toute cette énergie se restreint pour commencer à s’éteindre, avec le piano classique en finition.

De la révolution culturelle à la révolution émancipatrice du peuple, il n’y a qu’un pas. ANAS ABID résiste au choc des cultures, la guitare pour seule arme. Un guitar hero manquant encore d’expérience. Les compositions ne sont pas forcément originales, ni pertinemment structurées. Il faudra se montrer plus perfectionniste, plus tatillon. Dommage, très dommage que l’auteur n’ait pas pu renforcer, imprégner littéralement sa musique des ambiances traditionnelles de son pays, à l’image de son prestigieux compatriote déjà précédemment cité. ANAS ABID nous offrirait une évolution musicale bien plus alléchante, une révolution.








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