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COLOSSUS OF DESTINY Eden [ 2011 ] |
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MCD - EP - Durée : 21.42 - Style : Sludge hardcore | |
Informations : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 01 octobre 2011 - Chroniqueur : Riding-Hood | |
L‘inspiration du nom de ce groupe parisien, COLOSSUS OF DESTINY, provient sans nul doute du live des MELVINS. Formée en 2009 et constitué de Julien Laville (guitare, chant), Guillaume Talierco (basse) et Jeremie Le Formal (batterie), la formation classée "hardcore" en est aujourd'hui à son second EP. Un quatre titres sortant en 2011 chez "Hellbound Records" nous promettant pas moins que le paradis. « Eden » n’est-il pas plutôt un condensé d’enfer? L’enfer semble pourtant hors de portée au démarrage de « Uncover the Cosmic Clue ». L’approche se fait ici de manière prudente, jusqu’à ce que cela commence à s’échauffer et à prendre ses aises. Les guitares se retrouvent prises de sensations de vertige, de crispation. Julien Laville lance son chant pour se perdre au milieu de ce bourbier. Le morceau évolue dans les vibrations, les bousculades. Plus fort, bien que la musique conserve cette attitude renfrognée dans sa cadence. Des frictions, des coups incisifs, important dans l’efficacité du titre. « Uncover the Cosmic Clue » parait au premier abord assez simple, mais la structure est plus complexe qu’il n’y parait. Subtil et brillant d’efficacité. Toujours dans la subtilité et la maîtrise « Whirlwind of Life » s’illustrant autour de notes particulièrement orageuses, sombres, froides. Une marche forcée menant à la mort. On sent se dégager des périodes d’agitation, des spasmes violents de vie. Le morbide réussirait à COLOSSUS OF DESTINY. Étriqué, énervé, le titre éponyme nous donne la sensation d’être pris dans une avalanche. Le chant arrache ses paroles comme l’on arracherait les pages d’un livre. Nous voilà en plein chaos. Le climat ne s’arrange pas, c’est la plus grande torpeur qui finit par gagner. Un morceau lourd perdant quelque peu de sa valeur à cause de quelques répétitions. Une linéarité qui ferait plus de mal à « As the Universe Runs Black ». Des riffs peu marquants par rapport aux morceaux précédents, hormis quelques petits passages agrémentés. Des sonorités étranges et interrogatives. Sous l’impulsion du chant les remous s’intensifient jusqu’à amener l’auditeur aux confins du "sludge metal". Voilà un groupe francilien promu à un bel avenir. Espérons-le aussi paradisiaque que l’Eden. COLOSSUS OF DESTINY élabore et détruit ce qu'elle a construit. L’enfer et le paradis à portée de mains, une dans chaque bras, pour s’unir dans une confrontation. Le groupe ne propose pas encore l’excellence, du chemin devra encore être fait. Les compositions auraient mérité d’être davantage fignolées, histoire de ne pas voir pointer des riffs quasi-similaires d’un morceau à l’autre. Le chant mériterait lui aussi de l’approfondissement. Il faut toucher clairement l’auditeur dans ses émotions. Trouvez votre chemin vers le paradis pour nous donner un accès à l’enfer. | |
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