CHRONIQUES D'ALBUMS




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LOST OPERA
Alchemy of quintessence [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 45.02 - Style : Metal symphonique
Informations :
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Contact label : http://www.brennus-music.com/
Contact groupe : http://fr-fr.facebook.com/pages/LOST-OPERA/123022625099 http://www.myspace.com/lostopera
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 26 octobre 2011 - Chroniqueur : Riding-Hood
 

Refondu dans les cendres de BANSHEE, courant fin 2007, LOST OPERA naît de la forge. Changé de forme, le metal offert par le groupe est des plus déconcertants. Un bien curieux assemblage qui donnerait bien du mal à être qualifié. La formation originaire d’Evreux réalisera deux démos durant l’année 2008: «Xenocide» puis «Luzibel». «Alchemy of Quintessence» sortira près de trois ans plus tard sous le prestigieux label français «Brennus». L’album, malgré son niveau technique juste passable, parviendra cependant à aiguiser la curiosité des auditeurs. Il est vrai que l’on confondrait la musique de LOST OPERA à l’exercice de la pratique de l’alchimie.

La manipulation des produits semblait, dans un premier temps, être laborieux pour les membres de la formation. «Sombres Peines» démontre toutes leurs difficultés à maîtriser leurs instruments, à niveler leurs compositions. Le rythme proposé se veut bancal, sans assurance. Tout comme la batterie tenue par Xavier Delalandre, livrant maints signes de faiblesse. Le chant sera lui un ingrédient déterminant dans l’opus. Un chant clair en français ici allié à du growl death. L’association est assez inédite. Autre titre qui laisse sur la réserve et encore une fois avec des passations entre différents types de chant, «Chimère» fait interagir chant clair en français, growl death, mais aussi chant black. Ces relais se feraient toutefois un peu rapidement, rendant le morceau confus, linéaire. Surtout que la musique ne se montre pas plus conquérante, peinant à aboutir avec son riffing enrayé. «Appareances» apparaît également absent de vertu. On doit compenser avec une agitation plus ou moins graduée. Le côté répétitif n’arrangera rien non plus. Il n’y aurait que le break qui l’exposerait sous un jour meilleur.

Les breaks sont des périodes propices à la formation. On appréciera ainsi celui de «Lost Opera», particulièrement bien conçu. Un élément dilatant l’aspect émotionnel. Une certaine mélancolie qui s’additionne au souffre dégagé sur le restant. Du souffre, on en aurait toutefois que les vapeurs. Restons mesurés. Pas de réel mordant, en fait. Le jeu développé reste très contenu. L’exemple fourni est assez ressemblant à ce que donnera par la suite «Alone», plus enchanteur au premier abord, plus meublé aussi. Situé entre brutalité et volupté. Enfin de ce qui est à la portée de LOST OPERA, pas forcément des plus techniques, ni des plus élaborés dans leurs compositions. Un aspect technique qui pêcherait certainement pour les parties guitare et batterie comme l‘attesterait «Psykose», dont la bizarrerie laisserait perplexe, quoiqu'un peu rattrapé par les parties symphoniques. Au contraire, Loïc Conti (chant) et Yoann Conti seraient moins à blâmer. L’engagement est tout autre. On sent le duo plus investi.

Deux titres sont à consacrer, figurant comme des dorures dans cet album, les deux morceaux les plus symphoniques en réalité; à savoir, «Razielle» et «Luzibel». L’orchestration sera bien mise en avant. Ce qui aura pour effet de bien renforcer la musique, de la rendre plus envoûtante. «Luzibel» s’en détachera véritablement. Il se pare d’une certaine aura mystique. Un confinement et une froideur qui auront pour effet de nous toucher directement. Comme le fera tout aussi bien la ballade «Is Happiness Just a Word?». D’ordinaire la ballade est de ces titres que l’on entend que d’une oreille ou que d’une écoute. Celle-ci emplie d’amertume serait de celles qui marquent un album de façon indélébile. La tristesse s’emparera de l’entame du titre suivant grâce au charme mélodieux du piano. Néanmoins, le temps se couvre aussitôt, quelques grondements, un brin d’exotisme et de majesté pour parachever le coup. Un petit orage qui sera accompagné de la pluie, des notes venues rafraichir le dernier tiers de la piste.

Un premier album bien curieux, encourageant, si on fait impasse sur les manquements sur le plan technique, mais aussi sur la composition, pas forcément toujours limpide. L’aspect brouillon de certaines pistes nous fait songer que le groupe n’en est qu’à ses débuts et devra impérativement s’activer et chercher la perfection à tout prix. LOST OPERA pense être à l’abris dans son approche inclassable, répertorié aussi bien en «heavy death» qu’en «metal symphonique». Néanmoins, pareil mélange supposerait aussi qu’il y ait une totale maîtrise. Ce qui n’est assurément pas le cas pour l‘ensemble de l‘opus. Le metal symphonique serait à l’évidence la meilleure option pour la formation. Il faut dire qu’un disque qui inclurait plusieurs morceaux de la teneur de « Razielle » et « Luzibel » serait d’autant plus le bienvenu. Notre apprenti alchimiste a de l’avenir, mais pour l’instant il devra continuer à étudier.








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