CHRONIQUES D'ALBUMS




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SIDILARSEN
Machine Rouge [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 42.06 - Style : Fusion
Informations :
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Contact label : http://newtrackmusic.com/
Contact groupe : http://www.sidilarsen.fr/ http://www.myspace.com/sidilarsen
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 01 novembre 2011 - Chroniqueur : Bakounine
 

Les amateurs d'electro-rock-metal-fusion à la française sevrés de réelles productions marquantes, risquent d'être contents en cette fin d'année. Alors qu'on attend le retour des LOFOFORA et de leur nouvel album récemment annoncé, ce sont les toulousains de SIDILARSEN qui sortent leur 4ème album : « Machine Rouge ». Pour ceux qui les avaient oublié depuis 2005 (et leur fameux deuxième album « Eau »), le groupe ne s'était pas pourtant pas arrêté. Après un album de remix en 2006 « Réactivation Numérique », ils avaient sorti dans un relatif anonymat « Une nuit pour sept jours » en 2008. Mais avec ce nouvel album, les SIDILARSEN se sont donnés les moyens de faire leur grand retour avec une promotion trés active et surtout une qualité musicale vraiment au rendez-vous.

Pour ceux qui ne connaissent pas SIDILARSEN, il me faut décrire leur musique. Et bien, il s'agit d'un "rock-metal electro" alliant la modernité de structures electro et de boîtes à rythme à la PRODIGY, à la simplicité et l'efficacité d'un "neo metal", et l'esprit fraichement contestataire du "rock français". Quelque chose entre NOIR DÉSIR, NIN, AQME ou encore RAMMSTEIN,... Mais indubitablement personnel. Mené par les deux chanteurs Didou et Viber, dont les voix bien reconnaissables se mêlent entre chant clair et cris (relatifs, pas de growling ici...), aux paroles gentiment engagées, cet album possède une vraie identité malgré la diversité des ambiances présentes ici.
Et l'efficacité est le mot d'ordre: nous avons à peu de choses près, dix tubes en puissance.
« Le Meilleur est à venir », celui qui entame l'album est un exemple parfait : aprés une intro en bruitages, chose dont je ne suis de manière générale pas spécialement adepte, à la batterie de lancer le mouvement suivi d'un gros riff de guitare, du genre de ceux qui « déboitent sévère », le refrain servi par une voix criée est parfait, bref, une vraie tuerie. Les petits effets-electro répartis donnant l'impression d'une belle cohésion d'ensemble. Le single de l'album « Back to Basics » est un titre du même accabit, avec la présence immensément appréciable d'une invitée: Frederika au chant, qui apporte une touche plus que remarquable sur le refrain. Le groupe nous surprendra par contre dès le troisième titre avec une douce ballade : « A ton Ego », introspective et bien écrite, un titre que l'on retiendra de par son décalage avec le reste de l'album, notamment son atmosphère presque acoustique... « Offensifs » sera également une excellente surprise avec la présence de deux chanteurs de ZEBDA (Oui, ceux de « Tomber la chemise ») dessus, ces quatre voix ne nuisant pas à la cohérence d'un morceau qui apparaît comme un vrai hymne, avec ses couplets rappés et son excellent refrain. « Vie passionée » est un titre intéressant, peut-être moins accrocheur d'entrée de jeu, qui développe vraiment deux atmosphères, avec un couplet calme et sombre voire oppressant, et un refrain aérien servi par une voix aigue et un bon riff de guitare. « Fantasia » est l'un des morceaux les plus « bourrins » avec son riff monolithique « Rammsteinesque » et sa voix agressive; petit bémol avec l'accent franchouillard très prononcé sur le refrain, mais sinon, vraiment un des bons titres de l'album. « Absolu » surprend par son ambiance "electro-r'n'b" très Nightclub-compatible, mais qui s’avérera au final assez agréable. « Densité » est une nouvelle boucherie aux riffs extatiques avec un invité qui vient chanter en arabe, malgré un refrain quelque peu décevant. « Paradis Perdu » au contraire possède un refrain simpliste mais efficace comme jamais, mais cette fois-ci, ce sont les couplets qui manquent d'un peu d'intensité. Enfin, le dernier titre « Samira » commence très lentement avec un chant rappé original et un refrain très posé, la montée en intensité se fera progressivement avec l'augmentation de la cadence de la batterie, puis l'entrée de vocalises féminines arabisantes à la ARKAN (à nouveau l'oeuvre de Frederika), puis des grosses guitares, avant de laisser retomber sur une note finale par les seules voix féminines.

Le seul défaut de cet album réside, selon moi, dans certains passages "electro" peu intéressants, que ce soit les conclusions ou les intro de certains morceaux, ou encore certains arrangements quelque peu gadgets. Pour le reste, on ne peut que s'incliner : Efficace, ambitieux par moment, puissant, chaleureux, différent, sans aucun doute leur meilleur album dans la diversité (même si l'aspect puissant et metal est retombé quelque peu comparativement à un « Eau ».)








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