CHRONIQUES D'ALBUMS




pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


CHRIS CONNELLY
Artificial madness [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 38.14 - Style : Rock / postpunk
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.relapse.com
Contact groupe : http://www.chrisconnelly.com
 


 Pavillon 666 - metal rock webzine
ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine

TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine

PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine

EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
 
Chronique : 03 novembre 2011 - Chroniqueur : S.Y.L.
 

Pour un passionné de musique industrielle, impossible de rester indifférent à l'évocation du nom de Chris Connelly. Peu évoqué lors des journaux télévisés, ce musicien d'origine écossaise possède pourtant plus d'une dizaine d'albums à son actif. Mais sa renommée provient avant tout de son implication au sein de groupes tels que PIGFACE, MINISTRY, ou encore les REVOLTING COCKS, voilà qui devrait être tout de suite plus parlant.
Le personnage n'est donc pas le premier venu, et il ne faudra pas longtemps pour que sa nouvelle réalisation "Artificial madness" le confirme.

Mais la carrière "solo" de Chris Connelly se démarque largement des influences d'Al Jourgensen et confrères. Loin des ambiances denses, froides et puissantes des groupes cités ci-dessus, "Artificial Madness" s'engage sur un registre définitivement plus "rock". Une rencontre entre DAVIDE BOWIE (pour le chant) et KILLING JOKE (pour l'aspect martelé) ? La comparaison pourrait peut-être paraitre abusive pour certains, mais il faut bien établir quelques bases sonores afin de guider les auditeurs potentiels. D'autant plus que la production du disque sur "Relapse Records" est une nouvelle fausse piste, et il est amusant de voir Chris Connelly placé entre DEATH et ANAL CUNT sur le site web du label.

Pour composer "Artificial Madness", Chris Connelly choisi de faire dans la simplicité, avec un line-up standard : chant / basse / guitare / batterie (avec des membres de NACHTMYSTIUM ou encore WOLVES IN TEH THRONE ROOM). Pas besoin d'artifices, le groupe est très efficace, à l'image du titre éponyme "Artificial madness", qui permet d'entrer dans l'album de manière fracassante au son d'un "rock/industriel" pour le moins dynamique.
L'utilisation de sonorités synthétiques se fait ensuite plus discrète, au profit d'un rock toujours entrainant, prenant tour à tour des teintes largement "postpunk" (avec une reprise : "Compatibility" des VISITORS), parfois presque "pop". Taillée sur mesure, la production recouvre "Artificial Madness" d'une sorte de voile un peu chuintant, à la manière du fameux "grain" du disque vinyle, un son typique des groupes underground des années 80. Impossible effectivement de ne pas ressentir sur ce disque une sorte de nostalgie de cette période, une impression renforcée par un chant parfois lointain, ces solos électriques, et cette basse omniprésente.

Le petit coté retro est en tous cas réussi et charmera inévitablement les nostalgiques de ce temps pas si lointain où la musique s'écoutait dans des clubs sombres, et où les passionnés parlaient de 33 et 45 tours. Les titres s'enchainent à toute allure, les compositions variées et rythmées gardent l'attention en éveil et cet entrain un peu groovy ("the goner") donne envie d'en écouter davantage.
Dommage, le disque est court : à peine 38minutes et s'achève sur un distant "A career in falsehood" qui laisse un peu l'auditeur sur sa faim.








AUTRES CHRONIQUES DU GROUPE


 
pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


Aller en haut