CHRONIQUES D'ALBUMS




pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


THE RITUAL
Beyond The Fragile Horizon [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 41.38 - Style : Heavy Melodic Core
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.bakerteamrecords.com/
Contact groupe : http://www.myspace.com/theritualthrash
 


 Pavillon 666 - metal rock webzine
ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine

TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine

PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine

EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
 
Chronique : 01 décembre 2011 - Chroniqueur : Blackened
 

Il est vrai que l’on a plus l’habitude de voir nos amis transalpins, du moins ceux qui s’exportent en dehors de leurs frontières, évoluer dans le "metal symphonique" ou "progressif", styles qui sont en quelque sorte leur marque de fabrique. Ici, THE RITUAL nous montre que les Italiens ont d’autres tours dans leur sac. Le groupe propose aujourd'hui son premier album « Beyond The Fragile Horizon », qui se positionne assez justement selon les propres dires du combo dans un « Heavy Melodic Core ». Expression aventureuse ou néologisme musical, ce créneau « novateur » présente toutefois chez THE RITUAL des influences assez clairement identifiables et ne révolutionne pas grand-chose en la matière.


Toutefois, après l’introduction samplée de bonne facture qui saura aiguiser la curiosité, le premier titre "Show Me What You Can Do" vaut le coup d’oreille. Une alternance entre passages rapides assez thrashy, rythmiques acérées ancrées dans le "metalcore" et refrain mélodique aux voix entraînantes permet d’entrer dans l’univers des Italiens. La voix sera uniquement chantée tout le long de l’album, assez surprenant pour un groupe adoptant la terminaison « core », mais pas dérangeant au vu de la qualité des mélodies vocales proposées. Cependant, l’intérêt retombe d’un cran, voire de plusieurs à l’écoute des trois titres suivants, qui se font succéder des harmonies à la guitare très peu inspirées, et déjà entendues maintes et maintes fois. Ces enchaînements d’accords sont utilisés en effet par de nombreux combos de "punk-rock" des années glorieuses de ce style, fin 1990, début 2000, et leur utilisation ici semble anachronique, tout juste aguicheuse et remise au goût du jour dans un style plus moderne. Les plans clichés se succèdent malheureusement tout au long de l’album, sauf sur la fin. La voix de Marco Obice est bien présente, intelligemment posée, et très juste. Le chanteur-guitariste n’abuse pas des arrangements vocaux, ce qui laisse plus de place aux six-cordes sur ce créneau. La voix est cependant noyée dans un effet très désagréable, qui donne l’impression d’un réel amateurisme en terme de production sur ce plan. Les nombreux arrangements de guitare, assez fouillés, ne transparaissent pas forcément à la première écoute, il faut en effet ingurgiter l’album plusieurs fois pour en percevoir l’importance et les subtilités. Le travail de Luca De Vito derrière les fûts est fort appréciable sur les titres les plus énergiques, où il place sa grosse caisse avec intelligence et efficacité. Un titre plus calme comme "Without" est le bienvenu avant un final convainquant. En effet, la fin de l’album ne relève en rien du remplissage, ce qui nous prouve que le groupe n’a pas tout donné d’entrée de jeu. Des titres comme "The Liar" au riff « panteresque » et au passage mélodique central virtuose des plus réussis (envolées de guitares sur fond d’harmonies puissantes), ou "Nothing Is The Same (Sacrifice)" qui clôt l’album de belle manière sont parmi les plus intéressants du disque.


Pour résumer, THE RITUAL est un mélange assez hétérogène de metal mélodique. On retrouve aisément dans les compositions des inspirations à la AVENGED SEVENFOLD (esprit mélodique), TRIVIUM (voix chantée, arrangements de guitare) ou encore KILLSWITCH ENGAGE (côté « core »). Le groupe démontre un réel potentiel accrocheur dans ses mélodies qui s’avèrent malheureusement être, à défaut d’efficaces, très peu inspirées. Les développements mélodiques ou agressifs selon les moments ouvrent une perspective bien plus intéressante au combo italien, qui en a sous la pédale. La production est dense et puissante, malgré une caisse claire très artificielle et une voix plombée par un effet cliché de cave à fromage. Dommage pour le coup, on passe un bon moment tout en restant sur sa faim.








AUTRES CHRONIQUES DU GROUPE


 
pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


Aller en haut