CHRONIQUES D'ALBUMS




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PESTILENTIAL SHADOWS
Depths [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack - Durée : 53.00 - Style : Black Atmosphérique
Informations :Digipack, Première Edition Limitée uniquement distribuée en Australie.
Interview :
Contact label : http://www.seancerecords.com/
Contact groupe : http://www.myspace.com/pestilentialshadows
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 10 décembre 2011 - Chroniqueur : Mearog
 

AUSTERE et NAZXUL ne leurs suffisaient plus, Desolate et Balaam avaient alors besoin d'explorer de nouveaux horizons.
Oh ils ne s'étaient pas trop écartés de leurs projets initiaux, PESTILENTIAL SHADOWS continuait ainsi dans un "Black Metal atmosphérique" non moins porteur d'une haine froide et violente qui ne leur a jusque là pas fait défaut, depuis leur première démo "The Fate of All That Lives". Jusqu'à cette troisième pièce noire du nom de "In Memoriam, Ill Omen", le combo officiait alors à l'ombre du soleil Australien, dans les tréfonds de l'underground où s'agitaient à grand bouillon les groupes de Black Metal derrière les machines de guerre qu'étaient BESTIAL WARLUST ou DESTRÖYER 666. Et PESTILENTIAL SHADOWS ne s'est jamais vraiment sorti de cette scène de l'ombre, la preuve avec leur dernier rejeton "Depths", dont la première édition fut limitée et uniquement distribuée en Australie par "Seance Records" et "Adverse Order Music".


"Depths" se situe dans la lignée atmosphérique des projets annexes de ses géniteurs, y ajoutant la violence d'un black primitif à un tissage mélodique de tout instant qui s'insère, engloutit littéralement les huit morceaux d'une intensité constante, qui ne faiblit qu'à de très rares instants. Paradoxal? Oh que non.
Il fallait prendre garde au morceau d'ouverture. Lancinant, gorgé d'une mélodie apparente qui ne voulait plus se désincruster de la cervelle et se prévenait bien d'une quelconque débauche de haine (ou presque), ce qui suit finit d'exploser tous les doutes que l'on pouvait avoir aux premiers abords sur cet album. Oui, "Depths" est violent, d'une rage glacée constante qui se répercute à travers un déballage de vitesse blastée et d'un chant répercutant une sauvagerie palpable, atteignant un summum sur l'enchaînement "Choirs Beyond the Blackened Stars"/"Architects of Spears", où les moments d'accalmies seront de courte durée. Passés maîtres dans l'art de construire des élancées véloces après une montée atmosphérique ("Shrine"), ou de nous enfoncer dans le crâne plus de sept minutes d'un riff principal aussi simpliste qu'addictif ("Tribulations of Man", "Putrid Earth"). PESTILENTIAL SHADOWS se complait dans des harmonies d'une noire limpidité et nous fait patienter, construit tranquillement ses structures et assène dans le même temps ses rythmes langoureux, hypnotiques, en les étalant sur de longues plages qui n'en finissent alors plus de tourbillonner dans ce mélange parfait. Équilibre réussi d'une atmosphère glaciale au service de la bestialité.

Car même quand les Australiens en viennent à s'essouffler et se perdent eux-même dans les méandres interminables d'un "Poisoner" par trop mélodique et répétitif, c'est pour mieux accoucher dans la seconde partie d'une déferlante agressive bienvenue, relançant l'oeuvre qui s'achèvera par un "Depths" aux Profondeurs insoupçonnées à l'image de l'artwork signé Njard (HORNA).

Puisse PESTILENTIAL SHADOWS rester dans son intimité et sa discrétion, si c'est pour nous sortir des oeuvres comme "Depths" qui n'a, au final, comme seul tort le fait de se confiner dans un classicisme qui lui fait autant de mal que de bien. Ne lui en tenons pas rigueur, PESTILENTIAL SHADOWS, s'il n'invente rien, accouche ici d'un excellent album, moins mélodique que les deux projets annexes cités en début, mais dont la rage glacée et sa symbiose parfaite avec un subtil travail atmosphérique (pas des plus originaux encore une fois, mais porteur d'une forte puissance émotionnelle), lui confèrent tout son attrait.








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