CHRONIQUES D'ALBUMS




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MONARCH
Omens [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack - Durée : 38.25 - Style : Drone/extreme funeral
Informations :limité à 1000 exemplaires
Interview :
Contact label : http://www.atalossrecordings.com/
Contact groupe : http://www.facebook.com/pages/monarch/121146434822 http://www.myspace.com/monarchuberalles
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 11 février 2012 - Chroniqueur : Doc.Douggy
 

Qu'il est bon d'être seul chez soi quelquefois, surtout lorsque l'on a un album de MONARCH sous la main ! Ce groupe français né à Bayonne du fruit de la rencontre entre la vocaliste Emilie Bresson (aka Eurogirl), le bassiste MicHell Bidegain et le guitariste Shiran Kaïdine (YEAR OF NO LIGHT), se balade dans le monde entier depuis 2005, enchaînant rencontres, collaborations et bien sûr, enregistrements d'album.
Officiant dans un "funeral down tempo/drone", on ne peut que se préparer psychologiquement à l'écoute de leur discographie, et plus particulièrement lors de l'écoute de leur dernier bébé en date "Omens", qui l'air de rien, est leur 6ème opus!
Bénéficiant du soutien de Rob SHAFFER à la batterie (YOB, DARK CASTLE), mixé et masterisé au Boiler Room (MINISTRY,YOB), enregistré dans 4 pays (Australie, Japon, Etats-Unis et Canada) et ayant une pléthore d'invités (A.Sano, Y.Munoz, E.Quach, J.Peluard, R.MacManus) évoluant de près ou de loin sur une scène musicale experimentale, avec une présentation telle que celle-ci, il me tarde de me mettre en condition pour une écoute dans le calme complet.

MONARCH nous habitue à une musique sombre, voire chamanique et occulte tout comme leurs cousins éloignés SUNN O))), point de fioritures, ce sont des morceaux tirés sur la longueur (souvent plus de 10min) servant à l'expérimentation d'infra basses, guitare saturée au maximum, et un chant donnant des frissons dans le dos. C'est le cas donc aussi sur "Omens" représenté par 3 titres, dont celui du milieu "Transylvanian Incantation" pourrait être approché comme une interlude, de par sa courte durée (3.40").
L'album démarre sur "Blood Seeress", qui tout de suite enveloppe l'auditeur d'un brouillard si épais que l'on ne voit plus âme qui vive aux alentours, excepté peut-être la sienne. Ces 12 minutes nous plongent dans un état de transe où le seul lien avec le temps est bien la batterie lancinante, qui se balance aux mouvements d'une lumière alors que nous sommes au fin fond, et qu'Eurogirl lance ses appels désespérés sortis d'outre-tombe et filant droit pour vous pénétrer aux plus profond des os. Mise en situation et passage à "Transylvanian Incantation".

Pour une interlude, celle-ci est aussi malsaine que son prédécesseur, dans la continuité d'un voyage initiatique à travers la mort, titre ambiancé faisant office de pont avant la conclusion qu'est "Black become the Sun"...

Et c'est enfin que l'on se situe entre deux mondes, illustré par un riff revenant en boucle en début et fin de morceau (celui approchant les 20 min) qui n'est pas sans me rappeller le titre "Catharsis" de YOB, me prenant dans les tripes et bien au-delà. Eurogirl, comme une lumière transperçant du fond d'une grotte nous guide à travers une remontée grâce à un chant cette fois très clair, "angélique" d'une certaine approche. On se sent à espérer d'en finir, ou de continuer grâce à une certaine osmose qui s'installe entre chant et ambiance. Mais la remontée est embûchée et lors du break on a vite fait de dégringoler et de retourner dans les bas fonds, celui d'une Eurogirl "diabolique" qui vous veut enchaîné à votre condition. Pour enfin réentendre cette "douce" mélopée entendue en début de morceau, nous rappellant que le "noir" finira par devenir "lumière" et rien ne nous empêche de s'éléver.

Voilà dans quel état m'a mis cet album et tout auditeur qui aura l'audace de l'approcher et de le découvrir, ne sortira pas indemne à l'écoute de "Omens". MONARCH, quant à eux, sont les rois.








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