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BLACK MESSIAH The final journey [ 2012 ] |
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CD Album - Durée : 56.20 - Style : Pagan métal | |
Informations :Disponible en édition limitée CD+DVD | |
Interview : | |
Contact label : | |
Contact groupe : | |
ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 05 mars 2012 - Chroniqueur : g-rom | |
BLACK MESSIAH est un combo formé en 1994, basé à Gelsenkirschen en Allemagne et composé de Zagan au chant, à la guitare et au violon, de Melchic et de Frangus aux guitares, de Garm à la basse, de Agnar aux claviers et de Brööh derrière les fûts. Après des débuts plutôt chaotiques, jonchés de multiples changements de line-up, de sorties de démo à la qualité plus que moyennes sur des labels douteux, BLACK MESSIAH s'est éloigné de son "black-métal" d'origine et officie désormais dans un "pagan métal" festif d'excellente facture, comme en atteste "First war of the world" sorti en 2009. Mais qu'en est-il de ce "The final journey"? L'introduction du premier morceau et premier single "Windloni" est composé d'une multitude de claviers et n'est pas sans rappeler CRADLE OF FILTH. Mais, dès l'arrivée des guitares et de la voix de Zagan, cet aspect estompe immédiatement et toute comparaison avec la bande à Dani Filth est désormais fortuite. Les riffs sont énergiques, la rythmique emmené par la double pédale de Brööh est ultra puissante et la voix de Zagan est très hargneuse, avec cette influence "black métal" non négligeable. Ce premier morceau annonce la couleur et l'ambiance qui s'en dégage est très médiévale et festive, comme le reste de l'opus d'ailleurs. Le deuxième morceau "Der ring mit dem kreuz" place le violon de Zagan aux premières loges. Ce titre est doté d'un grand souffle épique appuyé par les nombreux choeurs, les claviers soutenus et la rythmique qui est quasiment "polka". "The final journey" renferme d'autres pépites comme "To become a man" et le sombre "Lindisfarne". La fin de l'album est un énorme pavé, découpé en 4 parties bien distinctes, qui racontent l'histoire de NAGLFAR, et, tous les ingrédients qui composent "The final journey y sont présents. Cette saga est épique, énergique et rondement menée. "Naglfar" est introduit de manière acoustique sur fond de guitares et de violon, puis, arrive "Mother hel" qui surprend par son chant typé "baryton" soutenu par un chant féminin et le vilon de Zagan complètement virvoltant. Cette saga est conclu de manière symphonique, alternant entre chant guttural et chant lyrique, riffs énergiques, parties plutôt aérées et d'un solo tout simplement énorme. Là où le bas blesse, c'est que "The final journey" rappelle furieusement des groupes comme KORPIKLAANI ou ENSIFERUM qui aurait pu tout à fait être les compositeurs de cette album. De plus, même si certaines envolées "violoniques" peuvent être surprenantes, elles restent prévisibles et pas toujours inspirées, notamment dans la première partie de l'opus. Aussi, l'hommage à CANDLEMASS sur "Into the unfathomed tower" est un semi ratage. En effet, cette reprise dans laquelle le violon remplace la guitare n'est doté que de quelques petits malheureux solos, l'ensemble n'arrivant pas à la cheville de l'original. Il est certain qu'avec "The final journey", BLACK MESSIAH ne sort pas l'album de l'année. Cependant, l'opus reste de très bonne qualité et s'écoute de bout en bout sans aucune pointe de lassitude, avec un certain plaisir auditif. La production est bonne et le groupe joue comme si sa vie en dépendait (mention spéciale à Brööh et sa double pédale). Les influences de certains combos de "pagan métal", KORPIKLAANI en tête, sont encore trop présentes et BLACK MESSIAH doit encore trouver sa véritable personnalité. Du bon boulot tout de même. | |
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