CHRONIQUES D'ALBUMS




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ABSENCE OF THE SACRED
Come hither o herlad of death [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 40.26 - Style : Death Métal
Informations :
Interview :
Contact label : http://sonicblastmedia.com/
Contact groupe : http://absenceofthesacred.bandcamp.com/ http://www.myspace.com/absenceovthesacred
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 02 avril 2012 - Chroniqueur : Charcoal.Blood
 

On compte de nos jours de plus en plus de groupes de Métal en tous genres aux quatre coins de la planète. Il faut dire que les sources d’informations actuelles telles qu’Internet permettent de découvrir des formations issues de pays où cette culture musicale n’est pas prépondérante. Après les Chinois d’EGO FALL, les Maldiviens de NOTHNEGAL, c’est donc au tour des Singapouriens d’ABSENCE OF THE SACRED de faire parler d’eux. Le combo n’est pas un nouveau venu sur la scène puisqu’il existe depuis 2005 et qu’il a déjà deux albums à son actif, « Atrocity That Birthed Abominations » en 2006 et « Era Of The Apostate » en 2008. Après un passage, presque obligatoire, au jeu des chaises musicales, le quatuor est maintenant composé de Mike Priest (chant/guitares), Darren Chua (lead guitare), Mike Kalember (basse) et de Kevin Talley (batterie) qui est déjà bien connu dans le milieu pour sa participation dans de nombreux groupes (entres autres, DAATH, NOTHNEGAL). C’est donc quatre ans après un deuxième effort remarqué que les Asiatiques reviennent avec un nouvel album au nom très court, « Come Hither O Herald Of Death », enregistré dans quatre studios différents.

Nos oreilles sont sollicitées d’emblée avec « Enslave Fire » qui démarre les hostilités à une vitesse à couper le souffle. Le titre dévoile un combo très technique et une production irréprochable. Celle-ci met d’ailleurs chaque instrument sur un pied d’égalité et nous permet d’apprécier pleinement les blasts et les parties lead. A la seule écoute de ce morceau, les fans de la première heure d’ABSENCE OF THE SACRED pourront cependant remarquer un changement d’orientation musicale. En effet, les précédents enregistrements se situaient plutôt dans un registre « Thrash/Death » mélodieux, mais avec « Come Hither O Herald Of Death » le quatuor a choisi de s’exprimer à travers un « Death » technique aux rythmes saccadés, lorgnant de temps à autre vers le « Brutal », et qui ne garde de « Thrash » que certaines structures qui rappellent au passage les influences d’un Chuck Schuldiner sur « Veneration Unorthodox » et « The Necropolitan ». La musique des Singapouriens pourraient être définie de la sorte, comme étant une rencontre entre DEATH et DEICIDE, la voix de Mike Priest faisant parfois penser à celle de Glen Benton. Néanmoins, les chansons ne sont pas pour autant démunies de mélodies. On peut ainsi entendre des lignes de piano (« Dawn of a Dead Aeon ») suivies d’un solo de guitare mélancolique (« Enslave Fire »), mais également des breaks en son clair nuancés par l’effet Chorus sur « Perpetual Decline » ou « The Necropolitan » qui renforcent la qualité des arrangements et la richesse des chansons. Les musiciens font preuve d’une parfaite maîtrise de leur instrument, le jeu des guitares est soigné, précis et ne semble dissimuler aucune fébrilité. Quant à la section rythmique, la participation et l’expérience de Kevin Talley derrière les fûts est judicieuse et bénéfique. Celui-ci soutient à merveille les riffs, plaçant intelligemment les blasts et coups de double pédale avec une force maîtrisée comme pour laisser la basse prendre le pas sur « Recesses of the Hollow ».

Les neufs titres de l’album s’écoulent en quarante minutes à une allure effrénée, laissant de cette façon l’impression que l’écoute a été rapide et procurant par la même occasion le besoin de le réécouter immédiatement une nouvelle fois, d’autant plus que l’architecture des compositions, bien que technique, ne pose aucun problème d’appréhension.


ABSENCE OF THE SACRED réalise un troisième opus abouti qui ne passera certainement pas inaperçu auprès des adeptes du genre. L’enregistrement de cette galette s’avère être moderne, très représentatif de notre époque et démontre que l’on peut obtenir des résultats très professionnels avec la technologie actuelle. Reste à voir si cette cohésion sera confirmée sur scène.

The Necropolitan






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