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AQME
Epithète, Dominion, Epitaphe [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 44.06 - Style : Metalcore
Informations :
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Contact label : http://www.label-athome.com/
Contact groupe : http://www.aqme.com/ http://www.myspace.com/aqme
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 15 avril 2012 - Chroniqueur : Bakounine
 

On ne présente plus AQME. En plus de dix ans d’existence, le groupe a acquis, qu’on le veuille ou non, une certaine réputation au sein de la scène française. Si pour certains, il sera difficile de séparer l’image du groupe de la scène neo metal française du début des années 2000 avec les PLEYMO, ENHANCER, WATCHA et consorts, le groupe a bien tracé lui-même son propre chemin en progressant vers une musique de plus en plus metal, « En l’honneur de Jupiter » marquant un point décisif dans l’acquisition par le groupe du statut mérité de très bon groupe de metal .
Ce sixième album « Epithète, Dominion, Epitaphe », marque un tournant dans l’histoire du groupe qui perdra à l’issu de l’enregistrement de ce dernier son chanteur original Thomas, remplacé presque aussitôt par un dénommé Vincent. L’artwork, étrange paysage montagneux à l’envers, ne sera pas des plus engageants ne m’empêchant pas de poser assez vite mon oreille sur ce dernier.

Plus grand-chose au sein de cet album ne nous rappellera l’époque de la Team Nowhere, puisque il suit la ligne empruntée depuis les derniers albums vers un chemin toujours plus metal, diminuant le pourcentage de voix claire et emmenant des ambiances de plus en plus froides au sein de leur musique.
A l’image du premier titre, « Idiologie », extrêmement punchy et puissant, au refrain jouissif parfait pour rentrer dans l’album, AQME a très bien fait les choses sur cet album. La production, une fois encore suédoise, assurée par Magnus Lindberg de CULT OF LUNA, met bien en avant le côté sombre et rugueux, voire crasseux parfois, de l’album. Toutefois, c’est la qualité des compositions qui devra être mise en avant, que ce soit sur un « Quel que soit le prométhéen (ou le nihiliste) » ou encore un « Luxe Assassin », à l’intro très froide sonnant presque black metal grâce à ses modes mineurs, la palme de la puissance revenant à « Adieu ! » et « La Dialectique des Possédés ». Certes, il existe encore un côté parfois plus popisant sur un « « Plus tard » vs « Trop tard » », que l’on considèrera comme la ballade de l’album et qui ne fait pas vraiment mouche avec un refrain pas forcément hyper inspiré. Le dernier titre, « 110.587 », est lui, vraiment très particulier puisqu’assez éloigné de ce qu’a fait AQME jusqu’à maintenant. Le début est assez doux, mais ce titre par certains aspects très froids, planants et violents à la fois, pourrait sembler directement tiré d’une piste cachée du dernier « Cult of Luna ». On notera quelques bons solos de guitare intercalés dans l’œuvre faisant l’effet de bouffées de fraîcheur, preuve s’il en est que Julien était un parfait remplaçant après le départ de Ben. L’album apparait comme plus travaillé et en même temps plus viscéral et profond, ce qui atteste de la prise de maturité du groupe.
Après il faut quand même aborder le thème des paroles, puisqu’on a affaire à un groupe dont la quasi-totalité des paroles sont dans la langue de Molière. Et bien, chacun se fera son idée, personnellement je n’ai jamais eu de problème par rapport à la prétendue immaturité et le côté un peu variétoche de ces dernières chez AQME, je n’ai pas la sensation que le mode d’écriture ait fondamentalement évolué, en même temps on ne s’imagine pas AQME avec des paroles satanistes ou gore. C’est au moins un groupe qui a le courage d’essayer de faire de l’engagé et personnellement, j’apprécie le côté frais de ces textes lorsqu’on les comprend, d’ailleurs il y a un effort fait de ce côté par Thomas, qui, pour sa dernière œuvre, arrive à produire un chant brutal en français articulé sans être ridicule. Le titre « My English is Pretty Bad » devra d’ailleurs être vu comme un trait d’humour au sujet de ces paroles en français (ou peut-être aussi comme un pied-de-nez en direction de la majorité des groupes français actuels préférant faire le choix de l’anglais). Sur ce titre, le groupe a d’ailleurs pris deux invités, en l’occurrence l’ancien : Stéphane Buriez de LOUDBLAST et Junior Rodriguez de DARKNESS DYNAMITE, pour un résultat honnête au final, sans être grandiose.

Bref, avec cet album, AQME fait dans l’efficace sans tomber dans le raffiné. Un très bon album, puissant, complet, compact, avec un Thomas qui pour son dernier album part sur une excellente impression. Reste à savoir ce qu’il en sera désormais et si AQME saura rebondir. A leur crédit, cependant, il ne faut pas oublier qu'aucun ne pensait déjà que ça allait être le cas après le départ de Ben, et cela n’a été que mieux depuis…

Idiologie






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