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DJEULED'VAK Last Party Before the End [ 2012 ] |
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CD Album - Digipack - Durée : 25.18 - Style : Punk/metal | |
Informations : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 01 mai 2012 - Chroniqueur : Bakounine | |
Il y a parfois des sigles qui vous attirent quel que soit ce qu’il y a derrière, ainsi, lorsque j’ai vu DJEULED'VAK décrire leur style comme du PostHardNoisePunkCore, mon esprit avide de découvertes n’a pu s’empêcher d’aller voir ce qui se cachait derrière cette appellation. Le combo en tout cas est picard et a trois albums à son actif, mais c’est pour inaugurer leur nouveau line-up que Chaussure, Le Gnab, Florian et Thierry sortent un EP « Last Party Before The End », produit comme l’album précédent chez Alex Wursthorn (ex-CARNIVAL IN COAL). Cet album a selon eux pour but « de conquérir et d’emmerder la race humaine », vaste programme électoral… Bon, DJEULED'VAK, ça se présente comme un beau ramassis de bazar… Oscillant dans une musique à la croisée des genres, entre l’énergie du hardcore et un côté festif rappelant le punk des GARÇONS BOUCHERS et autres BERURIERS NOIR, avec l’utilisation notable d’un saxophone ou de samples de diverses films. Les paroles sont les témoins d’un beau désordre mental, comme le montre le premier titre « Santa Claus (the last bearded man) » qui nous démontrera que le père Noël est musulman. Ce titre se démarquera par un riffing torturé et un screaming perturbant en quelque sorte entre CULT OF LUNA et REFUSED. Il y a une sorte de malaise, une plainte, un rejet de tout conditionnement dans des structures peu courantes, même si parfois malaisées notamment sur « I dont live in Holy Land » qui aurait peut-être gagné à être plus court. L’ajout d’un djembé surprendra à un moment. C’est un peu jazzy, parfois funky à la LOFOFORA avec des structures débiles à la MR. BUNGLE. L'autoproduction fait que le tout sonne assez amateur avec notamment une batterie au son assez brouillon et brut, ce qui donne un côté presque fanfare, notamment sur « Des Chenapans, des Brigands, des Fripons et des Gredins », certainement le meilleur titre sur cette galette, les paroles en français aidant. Attention, cette production va clairement dans leur musique qui ne nécessite pas pour s'exprimer d'une artillerie lourde niveau moyen, à la Nuclear Blast... Alors, coup de génie ! En aucun cas, on reste sur une production de niveau éparse, sur lequel on n’a pas l’élément transcendant qui nous fera nous enflammer... Mais d’un autre coté, on a affaire à un groupe sans grande prétention, mais qui ose, essaie, envoie, sans aller s’aventurer dans les frontières de l’expérimental à outrance, mais en amenant une certaine patte bien à eux avec un humour, une noirceur, un cynisme, une authenticité, un esprit… Personnellement, je n’en demande pas plus… DJEULED'VAK nous livre un bon Ep suivant leurs objectifs et leur conception de ce qu’ils doivent faire, « Fuck Those who Oppose ». | |
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