CHRONIQUES D'ALBUMS




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WEDDING IN HADES
Misbehaviour [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 56.38 - Style : Melodic doom/death metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://solitude-prod.com/
Contact groupe : http://www.facebook.com/weddinginhades http://www.myspace.com/weddinginhades
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 09 mai 2012 - Chroniqueur : Nebelgesang
 

Après des débuts encourageants, et un « Elements of disorder » (2010, voir la chronique en ces mêmes pages) aux qualités certaines, les bretons de WEDDING IN HADES font leur grand retour en cette année 2012 avec « Misbehaviour », paru sur la section BadMoodMan Music du label russe Solitude Productions.
Leur premier album avait, malgré quelques maladresses et facilités propres au style, le grand mérite de réconcilier, sous son « melodoom » inspiré par les British de MY DYING BRIDE, PARADISE LOST, ou encore DRACONIAN, différents aspects et identités du metal extrême (avec d’audacieuses inclusions black ou death metal). Ce « Misbehaviour » abandonne en partie son labyrinthe musical pour en revenir à quelque chose de moins syncopé, de moins hybride dans la forme… À une musique à l’ambiance autrement moins sombre, qui expose et explore des voies entrouvertes par son prédécesseur, tout en atténuant certaines aspérités, certaines atmosphères.
Quid des accélérations, à de rares exceptions près. Ici, le « doom-metal mélodique » (que certain qualifieront aussi de « gothique ») pratiqué par le quatuor est plus posé, mélancolique… évoquant toujours le spectre britannique ainsi que, par instants, les danois de SATURNUS.

À travers son titre liminaire, « Forsaken », et ses lignes introductives de piano en arpèges, accompagnées d’un violon qui fait son apparition discrète tout au long de l’album, comment ne pas entendre les échos de « Veronika decides to die » ? Lenteur, raffinement, mélodies éthérées… Le travail des guitares, soutenues par une basse au son chaud et rond, ainsi que par un synthé discret, alterne entre power-chords lourds, leads mélodiques, breaks acoustiques et de légères montées en tension aux résonnances death-metal… le tout servi par une batterie le plus souvent down-tempo (par exemple dans « Men to the slaughter »). L’articulation des riffs et des rythmes ne souffre presque plus des largesses et incohérences passées. Enfin, le travail vocal de S.T est lui même à souligner et à mettre en valeur… voix écorchée vive, voix gutturale-éraillée… ou encore voix claire sans fioritures.

Vous vous demanderez donc où se trouve le bémol. Où se trouve le « mais ». Car, en effet, il y a un, voire plusieurs « mais ». En dépit d’une bonne production, organique comme il faut, d’atouts réels dans la composition et les idées d’ensemble, « Misbehaviour » souffre de sa généricité. Ce melo-doom/death joue dans une cour aux codes archi-balisés, avec des gimmicks parfois irritants, des conventions d’écriture qui rendent l’architecture d’ensemble prévisible. Evidemment, le second reproche concerne le parti pris d’atmosphères plus lisses, certes, mélancoliques, mais moins oppressantes que celles d’ « Elements of disorders »… Les riffs « extrêmes » (bien trop rares) manquent généralement de punch et ne décollent jamais véritablement… Sans doute l’excentricité « thrashy » de « The one to blame » (dont la structure est assez dissonante par rapport au reste) éveillera la curiosité de l’auditeur… mais c’est encore trop peu…

En définitive, cet album est bien plus accessible… bien trop accessible. La neurasthénie et la psychose ont cédé leur place à la petite déprime de l’amoureux transi. C’est un album frustrant, au goût d’inachevé… par moments naïf. Reste ainsi l’impression d’un talent qui se laisse aller à la facilité. Bien fait, oui… mémorable, aucunement. Avec « Misbehaviour », WEDDING IN HADES rentre, malheureusement, dans le rang. Espérons qu’il en sortira rapidement.








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