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FEAR FACTORY The industrialist [ 2012 ] |
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CD Album - Durée : 49.10 - Style : Metal industriel | |
Informations : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 20 juin 2012 - Chroniqueur : Bloody | |
FEAR FACTORY revient sur le devant de la scène avec un nouveau bébé tout droit sorti d'usine. Il a pour nom "The Industrialist" et aurait pu s’appeler "Comment devenir sa propre caricature ?"... Cela fait quelques temps que ça sentait le roussi pour FEAR FACTORY et "The Industrialist" s'impose comme le décès de ce groupe qui pourtant fut pionnier du genre à ses débuts. Seulement les années passent et la musique devient exigeante, trop exigeante. A se reposer sur ses lauriers comme ils l'ont fait, ils s'en sont brûlé les ailes. Si l'on met de côté les incessants problèmes de line up il faut aussi prendre en compte que depuis, des jeunes formations ont eu les dents longues et ont contribuer a l’arrêt programmé du combo de Los Angeles. Le metal industriel n'est plus un ovni musical comme à ses débuts, il s'est rapidement démocratisé. Si "Mechanize" n'avait pas signé un retour tonitruant de la bande à Burton C.Bell, ne nous voilons pas la face, "The Industrialist" n'apporte pas grand chose à la discographie du combo, si ce n'est une énorme déception (une fois de plus). L’époque de "Demanufacture" et "Archetype" est belle et bien révolue. L'on aura beau tourner ce disque dans tout les sens, accumulé les écoutes ; rien n'y fait. La flamme qui animait FEAR FACTORY n'est plus. "The Industrialist" ne cesse d'étaler tous ce qu'il ont fait durant leur carrière mais en s'autoparodiant. Le premier qui met du cœur à l'ouvrage pour magnifier cette belle parodie c'est le sieur Bell. Heureusement que "The Industrialist" sort en 2012 et que les méthodes d'enregistrement et de post production sont très évoluées, car si le vocaliste avait chanté a l’époque, il y en a qui aurait crié au scandale. Sur cet album, vocalement parlant il n'y a rien à sauver. Bell éructe avec beaucoup de mal ses paroles et même la post production n'arrange pas trop les finitions. Mais où est donc passé la voix qui prenait aux tripes dans "Demanufacture" ? Envolée ? Sans doute... Comme la guitare de Cazares d'ailleurs. Son retour n'a pas été une source d'inspiration on dirait. Déjà que sur "Mechanize", le guitariste était en perte de vitesse, ici, il fait comme ses autres camarades, il caricature son jeu. Alors oui il titille notre intérêt sur deux ou trois morceaux ("Difference Engine", "God Eater", "Virus Of Faith"), mais rien de bien spectaculaire comparé à ce qu'il avait pondu avant. A partir de là, l'album file à toute vitesse sans laisser grand chose de marquant dans la tête de l'auditeur. Mis à part un ou deux refrain en voix claire (toujours très bien trafiquée...) le reste sonne creux. Et ce ne sont pas les samples multiples, qui viennent généreusement garnir l'album, qui vont rassasier les plus affamés. Les samples, l'auditeur en a pris l'habitude, ce n'est plus une nouveauté comme lorsque c’était sorti en 1995. Quoi de mieux que de finir l'album sur deux titres totalement instrumentaux qui n'apportent rien si ce n'est de faire grandir la frustration de ne jamais revoir un FEAR FACTORY en grande forme et plein d'idées? L'histoire fut belle au départ... seulement elle fût de courte durée. Chercher à la rallonger n'est que perte de temps et d’énergie car "The Industrialist" vient de nous confirmer qu'aucun des quatres membres n'a ne serait-ce qu'un petit peu d'ambition. Jamais je n'aurait pensé écrire cela sur un groupe tel que FEAR FACTORY... Cependant il faut se rendre à l 'évidence, la partie est terminée, et ce depuis un bon moment. Il ne reste plus qu'à ce consoler en réécoutant "Demanufacture". Un album qui restera, lui, dans les annales. | |
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