CHRONIQUES D'ALBUMS




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TESTAMENT
Dark Roots of Earth [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack - Durée : 76.14 - Style : Thrash metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.nuclearblast.de/fr/
Contact groupe : http://www.testamentlegions.com/ http://www.reverbnation.com/testament
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 04 août 2012 - Chroniqueur : AVALON
 

Les Américains thrasheurs TESTAMENT sont de retour ! Onzième opus, ce "Dark Roots of Earth" était un peu attendu au tournant. Les Californiens, qui n'ont jamais réussi à faire parti du "Big Four of Thrash" remettent le couvert, toujours sur le label Nuclear blast, bien sûr. On passe brièvement sur les soucis de santé du chanteur, pour se focaliser sur cet album qui possède un visuel vraiment alléchant, bien plus que celui de leur dernier album en date "The Formation of Damnation" (2008).

Aux manettes de la production, monsieur Andy Sneap (Exodus, Nevermore, Megadeth, etc...) et donc au final un très gros son, pour ne pas dire une production parfaite.
En réalité, cet album est une suite logique à tous les albums du groupe : ni un retour en arrière, ni une progression vers le futur. On déroule tranquillement son jeu, ses notes, pour tenter de faire un album au top niveau. Rares sont les albums de Testament qui déçoivent, que ce soit leur précédent de 2008 qui était tout de même monstrueux, ou des opus plus anciens comme l'énorme "Low".

Chuck Billy au micro, donc, avec toujours cette voix puissante et reconnaissable entre toutes, de plus en plus grasse d'ailleurs, quand on compare la progression au fil des albums...
Aux fûts, nous noterons un "invité" Gene Hoglan qui n'est bien sûr pas un étranger au sein de cette formation (album "Demonic", 1997) et qui remplace pour cet opus Paul Bostaph. Évidemment, quand un groupe possède l'un des meilleurs batteurs au monde, il va sans dire que le résultat est impeccable, propre, carré, puissant. La paire de guitaristes Skolnick/Peterson fait juste un travail toujours aussi impressionnant, avec des soli endiablés et une rythmique thrash qui ferait passer Anthrax, Megadeth, voire même Metallica dans ce "Big four" pour des enfants de cœur. Le plus gros travail à mon humble avis se situe également à la basse avec un Greg Christian qui reste "au taquet".
Les titres, en réalité, ne ressortent pas du lot ; ils pourraient presque être tirés d'un album précédent. Certes, le très bon "Native Blood" sort un peu du lot grâce à un peu de mélodie "facile" dans le refrain, ce qui n'est pas le cas pour les autres titres, que j'ai trouvé un peu plus profonds et fouillés que sur les opus précédents.
Ah, j'allais oublier la rituelle petite balade, car oui, les grosses brutes ont aussi un cœur, et "Cold embrace" pourrait sans honte se placer à côté de titres comme "Return To Serenity" ou "Trail of Tears" pour les fans.

Et comme j'aime le travail bien fait, je vais vous parler également des titres bonus avec trois reprises : Dragon Attack (Queen), Animal Magnetism (Scorpions) et Powerslave (Iron Maiden). A vrai dire, à la première écoute je n'avais pas même fait attention à ces "covers", et c'est plutôt bon signe. Il n'y a que le "Powerslave" d'assez reconnaissable, avec 6.50 minutes de pur plaisir : des riffs plus incisifs et thrash - cela va sans dire - , et une voix que Bruce Dickinson n'aura jamais, pas même en ingurgitant dix tonneaux de whisky par jour. Et quelle merveille avec ces guitares solos et ce rythme un peu plus appuyé à la batterie...
Vous aurez également droit à un titre "Throne of Thorns" avec une version plus longue, et pour ceux qui sont toujours fourrés chez iTunes, un titre bonus "A Day in the Death" avec Chris Adler (Lamb of God) à la batterie sur "A Day in the Death".

Au final, on aime. Ce n'est pas l'album du siècle, ni même de l'année, et le groupe a déjà fait mieux. Mais quand le travail est bien exécuté, qu'il tient la route et que l'on ne décroche à aucun moment, on ne boude pas son plaisir. Testament reste Testament, et rien que cela, on s'en félicite !








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