CHRONIQUES D'ALBUMS




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SUTTER CANE
Sous la pierre et l'asphodèle [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack - Durée : 43.02 - Style : Metal / Post Hardcore / Down Tempo
Informations :
Interview :
Contact label : http://orchidscentrecords.blogspot.fr/
Contact groupe : http://suttercaneband.bandcamp.com/ http://www.myspace.com/suttercaneband
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 23 août 2012 - Chroniqueur : Reunee
 

« Le temps est abstraction »… C’est sur ces paroles que commence l’album du groupe français Sutter Cane, « Sous La Pierre Et L’Asphodèle ». Créé tout récemment (en 2010), Sutter Cane est un groupe basé sur un concept narratif, qui nous livre ce premier album. Tiendra-t-il toutes ses promesses ?

D’abord un petit mot sur le packaging, qui m’a plutôt impressionné : le tout dans une enveloppe noire, cachetée de cire blanche, on se retrouve dans l’ambiance dès la réception de la galette. Avec l’album se trouve les paroles, imprimées façon parchemin, lequel est tacheté de rouge. L’artwork, très vert, nous plonge également dans l’ambiance de Sutter Cane, avant même d’avoir écouté la musique, artwork représentant donc un pendu entouré de corbeaux avec, en arrière-plan, une grande maison… C’est sur cette imagerie apocalyptique et relativement mélancolique que j’enclenche la touche « play » de mon lecteur.

Le premier morceau est principalement composé de sonorités sourdes, lourdes… C’est un peu comme si vous veniez d’entrer dans un manoir sinistre et que le maître des lieux faisait son discours de bienvenue. Au niveau du concept, il a le mérite d’être original : on entendait même le discours d’un prêtre en fond du morceau « Scelle un destin dans une ultime résonance », on insère des éléments, la narration, les discours, et le tout nous conte une histoire.

Au-delà du concept attractif de la narration, on découvre une musique carrée, lourde et pesante. Les musiciens sont bons (mention spéciale à Charly à la basse et aux guitaristes Mikro et Alix) et malgré un manque d’originalité (on a un peu l’impression d’écouter la même chose à force), ils restent carrés dans ce qu’ils font, professionnels jusqu’au bout. Bon point donc. Seule la voix de Michaël me laisse quelque peu perplexe : mais cela ne tient qu'au goût personnel de votre serviteur, lequel ne trouve pas que ce type de chant convienne à ce genre de musique. Un grunt plus grave aurait mieux convenu selon moi.

Mais cet album n’est pas à mettre dans les mains de n’importe qui… Bon, en gros, si vous êtes un habitué des dépressions, passez votre chemin. Les paroles sont tellement pesantes, mélancoliques à souhait que cela devient presque suicidaire d’écouter cet album jusqu’au bout (il faut dire, qu’à la fin, je n’avais qu’une envie, c’était qu’ils arrêtent de jouer). C’est bien de verser dans le mélancolique, et je comprends qu’ils veuillent, comme tout artiste, s’exprimer à travers leur musique, mais trop de mélancolie tue la mélancolie, et il arrive un moment où on ne l’écoute plus par pur plaisir.

Bref, je conseille cet album à ceux qui ont la tête et le cœur bien accrochés, car ce dernier, dur, sombre et lourd, n’est pas si facile que ça à écouter. Il reste néanmoins un bon album sur le plan technique autant comme émotionnel.








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