CHRONIQUES D'ALBUMS




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IMPERIAL BLACK CEREMONY
The Better Angels Are All Dead [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 30.54 - Style : Black Ambiant
Informations :
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Contact label :
Contact groupe : http://www.myspace.com/imperialblackceremony
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 12 septembre 2012 - Chroniqueur : Bakounine
 

Le black metal et toujours ce paradoxe de l’intention de cette musique, et de la variété de démarches au sein de cette scène. D’aucuns se placeront dans la continuité des fondateurs du genre, quand d’autres chercheront à transcender purement et simplement tout style existant en expérimentant à tout-va. Les uns amèneront un coté festif, les autres feront dans le tout dépressif. Il suffit de voir le nombre de sous-styles de black metal existants (black brutal, black épique, black doom, black viking, black electro, black avant-gardiste, ou encore black atmosphérique...), pour s’en rendre compte.


IMPERIAL BLACK CEREMONY est un jeune projet français né à Biarritz sous l’impulsion d’un nommé Vidar. Au-delà de son nom, qui doit partager le sommet du nom de groupe cliché avec les russes de BLACKDEATH, l’appellation "black mélodique" le concernant trouvée sur certains sites de référence m’avait plutôt fait de l’œil. En même temps, c’est stupide mais moi quand j’entends Black mélodique, je pense à des groupes comme CATAMENIA ou DARK FORTRESS ou encore NAGLFAR, des groupes qui sont musicalement à dix milles lieux de ce que nous propose ce one-man-band. Ajoutons à cela un titre pour son premier album que je trouve plutôt bien trouvé « The Better Angels are All Dead » et je les ajoutais à ma liste personnelle de chronique.
Ma première impression est plutôt bonne, l’artwork est vraiment sympa, sombre et impressionniste sur lequel on peut voir des membres du groupe Sunn o))) (à moins que ce ne soit simplement des moines) marchant dans des marais devant un funeste clocher. Le titre de l’album est censé être inscrit en bas de l’image, mais je défis quiconque de réussir à le lire tellement c’est sombre; j’ai quatorze dixièmes à chaque œil et au début, je n’avais même pas remarqué qu’il y avait une inscription.


Une introduction ambiante et douce à base de clavier plutôt bien faite nous est servie. Mais c’est au premier vrai titre, « Redemption », que l’on découvre à quoi on a affaire, ce côté assourdi dans toute la production, cette guitare qui grésille, cette mélancolie ambiante. Ha, ben oui c’est du "black ambiant dépressif" (il aurait peut-être fallu le dire dès le début, hein, parce pour le coup, c’est moins mon style de prédilection et en plus, j’avoue sans peine être bien moins connaisseur). Alors, soyons clair, on est quand même sur une musique qui s’écoute et que je ne trouve même pas si dépressive que ça, je trouve même une vrai valeur aux passages les plus mélodiques, surtout lorsqu’il n’y a plus que le clavier, c'est-à-dire pas le début de ce premier morceau, même s’il décollera sans peine vers la fin avec un petit trait de quelques notes simples mais efficaces. Cette guitare est assez grésillante et mixée artisanalement, mais on a déjà vu beaucoup plus raw et crade. La voix est constituée de divers geignements, halètements, grognements et autres susurrations souvent relégués en second plan, mais qui amène une certaine ambiance lorsqu’ils sont présents (par exemple, sur le court « Eternal Sorrow », accompagné de quelques mélopées simples jouées au clavier). En fait, le seul élément qui dans le mixage est vraiment mauvais c’est la batterie sonnant archi-synthétique au premier plan et vu que ce sont des plans hautement fouillés à base de « Poum-poum-tchak » et ben, ça a vraiment du mal à passer, même dans les morceaux qui sont bien conçus comme « Fate Unclear »... En fait, ce sont toutes les parties à claviers dominantes qui sont les plus intéressantes et qui amènent une vraie émotion. Pas de quoi se tirer une balle, mais quand même quelque chose d’intense et de sincère, stimulant et apaisant à la fois. Je trouve par exemple qu’un titre comme « Penumbra » est vraiment prenant avec ses pleurs et son clavier quasi-religieux. La deuxième partie de l’album me parait d’ailleurs bien meilleure que la première, plus expressive et tout simplement mieux conçue...


En fait, je trouve au final ce premier album plutôt sympathique, très écoutable avec des longues plages planantes assez expressives. Un album calme que l’on peut écouter en travaillant, ça fait du bien aussi. Je suis persuadé que des gens trouveront de vraies qualités à cet album qui n’est pas non plus particulièrement dans mes goûts habituels. Les défauts de production inhérents aux premières productions personnelles amateur, je parle de celles qui sont facilement corrigeables, doivent néanmoins être gommées pour permettre à IMPERIAL BLACK CEREMONY d’inscrire durablement son nom dans la scène, notamment bosser la programmation de la batterie (ou à défaut, prendre un batteur…).








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