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DOKKEN Broken bones [ 2012 ] |
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CD Album - Durée : 45.14 - Style : Hard-rock | |
Informations : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 30 septembre 2012 - Chroniqueur : daills | |
Moi, dès que j’entends DOKKEN, un tas de souvenirs refont surface. La voix de DON DOKKEN et son timbre reconnaissable entre mille, des guitaristes plus doués les uns que les autres (George Lynch, John Norum…), des albums plein de mélodies et de fraîcheur (ah, ce ‘Under Lock and Key’ de 1985 !) et puis, vous savez, ce syndrome de la madeleine de Proust : toutes ces réminiscences de jeunesse associées à des titres magiques comme ‘In My Dreams’, ‘It’s Not Love’…). Mais voilà, tout cela c’était jusqu'en 1987, date de sortie de ‘Back for the Attack’, dernier album du groupe qui m’ait réellement enthousiasmé. Depuis, on peut le dire, j’attends à chaque sortie d’album de retrouver le DOKKEN des années 80. Alors, c’est donc avec plein d’espoir que j’appuie sur le bouton ‘play’ afin de vite découvrir ce ‘Broken Bones’. Et cela commence plutôt pas mal, avec ‘Empire’, un titre assez rapide qui nous rappelle la période ‘Tooth and Nail’ (1984) ou ‘Back for the Attack’ (1987). Le son est très bon, très propre. Le guitariste, Jon Levin, assure un joli solo ; son style reste toujours au fil des années très proche de celui de George Lynch. Malgré tout, quelque chose me gêne notamment la voix de DON DOKKEN. Le timbre est toujours là mais l’intention, le ton semblent absents ; cela manque d’expressivité. Avec le deuxième titre ‘Broken Bones’, on retrouve des éléments caractéristiques du DOKKEN dans sa période la plus mélodique, celle du ‘Under Lock and Key’, à savoir la mélodie omniprésente rehaussée de guitares bien heavy. Pourtant cela ne prend toujours pas, pas plus avec le troisième morceau ‘Best of Me’ qui reste dans la même veine. Bon, cela pourrait être tenable si on s’en tenait à des morceaux typiques de DOKKEN avec comme seul défaut un manque de puissance. Mais les choses se gâtent avec ‘Blind’, dont seules les parties de guitares (riffs et soli) évitent le marasme, marasme dans lequel ‘Waterfall’ va nous plonger ; on découvre avec effroi un morceau sans aucune saveur, aucune originalité et à l’interprétation douteuse : chant mou, chœurs plus irritants qu'autre chose… La suite de l’album va être à l’avenant, bien que l’on retrouve ça et là des éléments intéressants comme les jolies intonations orientales sur ‘The Victim of the Crime’ ou le riff, typique de DOKKEN, de ‘Burning Tears’. L’ensemble reste poussif et cela ne décolle pas. Et ce n’est pas la reprise aseptisée du ‘Today’ de JEFFERSON AIRPLANE qui arrange les choses. Il faut attendre le neuvième morceau ‘For the Last Time’ pour retrouver un peu de puissance et de conviction. Mais il est hélas trop tard ! Que vous dire au final si ce n’est que la madeleine de Proust a ici un goût de rance ; si l’on retrouve bien quelques ingrédients typiques du DOKKEN première heure, cela ne suffit pas à faire pour autant un bon album ; les titres sont dans l’ensemble bien fades et l’interprétation manque d’énergie. Les fans de la première heure comme moi achèteront certainement l’album et se forgeront leur propre opinion ; les autres, ceux qui ne connaissent pas DOKKEN, je ne saurais que trop leur conseiller de se procurer prioritairement les premiers albums du groupe. | |
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