CHRONIQUES D'ALBUMS




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THE NAKED SHOW
Exposed [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 46.06 - Style : Metal
Informations :
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Contact label :
Contact groupe : http://http://www.facebook.com/pages/The-Naked-Show/184930478306656?fref=ts http://www.myspace.com/thenakedshow667
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 30 septembre 2012 - Chroniqueur : Bakounine
 

C’est un projet peu commun que je suis amené à chroniquer : « The Naked Show »…
Un duo franco-espagnol qui réside en Angleterre, à Manchester. Leur premier album « Exposed » sort alors même que le groupe existe depuis très peu de temps… Il faut dire que c’est presque un projet-solo : le membre principal, Mathias Donoso, s’étant chargé de toutes les compositions et même de la majorité des paroles ainsi que de l’enregistrement de toutes les parties instrumentales, alors que son vis-à-vis Dan Gallar, lui, ne s’occupe que du chant.

Au niveau de la production, ce n’est pas forcément l’artillerie lourde, auto-production oblige, mais l’album est très correct sur ce point malgré tout (à part peut-être sur la batterie, qui parfois me fait penser à une boîte à rythmes, mais plus j’écoute l’album, moins j’en suis sûr et étant donné que je n’ai pas d’informations là-dessus… Disons que c’est soit une batterie au mixage un peu étrange, ou bien une boîte à rythmes très bien conçue et programmée et qui pourrait presque passer sur un certain nombre de parties pour une vraie batterie).
Il faut dire aussi qu'il y a quand même un certain nombre de passages assez techniques rythmiquement et qu’il paraît étonnant que Mathias Donoso affiche une si belle maîtrise de la batterie, sachant celle qu’il a pour la guitare, à voir par exemple le premier morceau « Opening », à dominance instrumentale et dont les parties de guitare sonnent « guitar hero » à la Satriani. L’album est extrêmement varié en lui-même et basé sur un large panel de sonorités différentes, tirant sur le heavy, le thrash, le power...
La voix par contre fera sans doute l’objet de plus de controverses, il s’agit d’une voix heavy souvent très haut perchée, mais qui évoquera quelque fois un ressenti étrange avec parfois des passages sonnant presque emo (comme sur la pseudo-ballade « Down »… ), et parfois on peut dire qu’elle en fait beaucoup avec des cris suraigus qui peuvent parfois évoquer King Diamond… C’est également drôle lorsqu’il chante en français avec l’accent. Bien personnelle et efficace, on ne peut pas ne pas se dire de temps à autre qu’elle n’est pas vraiment en plein accord avec la musique.
Pour autant, on demeure sur du vrai metal avec des séquences très rentre-dedans comme sur « Burning » aux accents à la MACHINE HEAD. « Indhi » démarre sur un riffing hypnotique orientalisant, pouvant rappeler le stoner d’un GLOWSUN avant de partir sur des riffs plus thrashy. L’instrumental « Rising » nous ramène vers la facette la plus mélodique du groupe, dans cette optique épique propre aux guitar heros. Les quelques passages virtuoses que s’offre Donoso sont d’ailleurs plutôt bien sentis et authentiques, avec par exemple ces petits passages en tapping. La deuxième pseudo-ballade de l’album s’avérera par contre moins bien fait que la première : « Walls » me paraissant facilement le titre le moins bon de l’ensemble, mais la fin de l’album sera de bien meilleure qualité.
La reprise de « Paint It Black » se laisse bien écouter et arrive à évoquer un certain intérêt, même si on ne peut s’empêcher de penser que dans le genre, celle de GRIP INC. était meilleure. Par contre le dernier titre de l’album est vraiment très bon, titre le plus long (un peu moins de huit minutes), il s’agit sans aucun doute de la pièce maîtresse qui mêle avec une vraie continuité les passages très heavy du groupe, les passages mélodiques et ceux plus violents et thrashy, voire même un moment presque symphonique avec des claviers.

Bref, THE NAKED SHOW n’est pas un groupe comme il en court les rues. Personnellement, je n’avais jamais rien entendu qui ressemble vraiment à cela au niveau sonore. Pas qu’ils s’inscrivent dans une lignée avant-gardiste, loin de là, mais la myriade de références diverses qu’ils mettent au sein de leur musique et les partis-pris assumés, notamment au niveau de la voix, leur garantisse une vraie identité. A voir ensuite au niveau de l’efficacité, mais cet album est d’ors et déjà très prometteur vu le peu de temps entre sa sortie et la création du groupe. Se poser un peu plus en tant que vrai groupe et échanger entre musiciens devrait permettre de gommer les imperfections persistantes et pourrait permettre au groupe de confirmer les espoirs que ce premier opus ne manque pas de susciter.

Irreversible






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