CHRONIQUES D'ALBUMS




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WHYZDOM
Blind ? [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 74.55 - Style : Metal Symphonique
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.scarletrecords.it/
Contact groupe : http://www.whyzdom.com/ http://www.myspace.com/whyzdomproject
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 03 octobre 2012 - Chroniqueur : Bakounine
 

Le metal symphonique n’évolue pas si mal que certains voudraient le faire entendre. En effet, entre pétards mouillés, groupes manquant cruellement de personnalité ou de talent ou albums "mous-du-genou", on peine parfois à déceler des groupes de talent récents. Certains diront depuis Delain, d’autres depuis avant en citant toujours le même quintet à peu de choses prés (Nightwish, Within Temptation, After Forever (RIP), Leave’s Eyes, Epica…) quand bien même certains aient pu sortir des albums récents n’ayant pas fait l’unanimité.
Pour autant, en écoutant bien, le talent de certains groupes connus depuis peu ne peut qu’être reconnu à l’écoute de leurs productions. J’aurais tendance d’ailleurs à citer comme mon trio personnel Xandria, Diabulus In Musica et donc, Whyzdom.
Les français sortent leur deuxième album « Blind ? » trois ans après son prédécesseur « From The Brink Of Infinity ». Pas mal de choses se sont passées pour le groupe entre ces deux sorties avec notamment deux changements de chanteuses. En effet, Telya Mélane ayant quitté le groupe après la sortie du premier album avait été remplacée par Clémentine Delaunay, partie depuis avec les Autrichiens de Serenity. C’est donc la jeune Elvyne (non je n’ai pas fait de fautes de frappe) Lorient qui a récemment récupéré la place, pile à temps pour enregistrer cet album et apparaître sur l’artwork que je trouve malgré tout assez laid (ceci n’étant nullement dû à sa présence).


Ce qu’il y a de bien chez Whyzdom c’est qu’ils ne font pas dans la surenchère permanente et l’accumulation de séquences clichés qu’on peut copier/coller et mettre dans en gros n’importe quel album de sympho. En fait, on peut dire qu’il y a une vraie patte Whyzdom qui se retrouve dans la majorité des compositions. Les arrangements classiques et harmoniques de grande qualité avec orchestre et choeurs sont parfois à la limite d’un certain côté kitsch brillant et diantrement efficace très en avant dans la production. La sonorité de ces parties harmoniques m’évoquera d’ailleurs parfois les premiers albums d’Angra à l’époque de la splendeur d’André Matos et notamment « Angels Cry ». L’autre particularité qui persiste malgré le changement de chanteuse, c’est au niveau de la voix qui n’est pas du tout lyrique mais puissante et percutante malgré tout ; personnelle et mature (surprenant au vu du jeune âge apparent de l’interprète) et souvent assez retenue. Peut-être manque-t-il parfois un chouilla de prise de risques et d’appui sur certaines lignes pour faire ressortir plus certains passages que d’autres ? En même temps, j’ai suffisamment souvent souligné les récurrences des styles de chant dans le symphonique pour ne pas faire la fine bouche devant une voix qui détonne par rapport au reste de la scène. De plus, les quelques moments où il y a du chant hurlé en soutien, il est extrêmement en retrait, à tel point que c’est difficile d’en retirer quelque chose.
Mais c’est la maîtrise des parties orchestrales qui attire le plus avec Whyzdom, ciselées et mitonnées aux petits oignons, très riches avec de multiples enchevêtrements de notes. Malgré tout, le clavier n’est pas ici omnipotent et chacun des autres instrumentistes auront leur part de lumière avec des soli de guitare, des breaks de batterie et même des soli de basse.
Précisons également que cet album est une œuvre très dense : presque une heure et quart de musiques, de morceaux faisant tous plus de cinq minutes voire plus de huit pour une bonne partie d’entre eux. Pour autant, il se laisse écouter sans ennui ou gène du fait de la richesse des atmosphères, de la solennité inquiétante d’un Lucifer’s Dance, de l’exotisme religieux d’un « On the Road to Babylon », de morceaux plus doux comme « Paper Princess » avec son introduction à la Evanescence, et « Lonely Roads » dont le début qui me fait penser à un air plus ou moins folklorique à la Sinead O’Connor pour conclure avec l’excellent morceau « Cathedral of The Damned » qui pourrait presque être un Ep à lui tout seul tant il est riche. On regrettera peut-être quand même que la richesse et l’intensité des ambiances au niveau musical ne se retrouvent pas dans des paroles plutôt communes…

Au final, un excellent album de metal symphonique apte à ravir tous les adeptes du style. Whyzdom se pose encore plus comme un vrai nom du genre de part la richesse de ses arrangements orchestral et son chant personnel. Si vous trouvez que le style s’empâte et que plus grand-chose de concret n’émerge ces derniers temps, essayez « Blind ? » et vous risquez de devoir avouer votre erreur…








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