CHRONIQUES D'ALBUMS




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CRADLE OF FILTH
The manticore and other horrors [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack - Durée : 51:35 - Style : Extreme gothic metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.nuclearblast.de/fr/
Contact groupe : http://theorderofthedragon.com/ http://www.myspace.com/cradleoffilth
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 20 octobre 2012 - Chroniqueur : Nebelgesang
 

CRADLE OF FILTH n’est plus à présenter… les polémiques et débats entourant la formation anglaise non plus. Malgré les années, la discographie en dents de scie (ou en courbe sinusoïdale, c’est selon…), les petites excentricités de Dani… ou encore les changements d’orientation… le quatuor anglais demeure incontournable… et alimente çà et là des discussions enflammées sur des sujets essentiels tels que : « Comment classer cette musique ? », « Est-ce que Dani a changé son maquillage récemment ? », voire même « Les vampires gothiques existent-ils ? » Bref… vous en conviendrez, rien que de l’indispensable.

Passées ces considérations de comptoir… évoquons donc le dixième album de Dani et sa bande… « The Manticore and other horrors ». Faisant suite à l’excellent (et inespéré) « Godspeed on the devil’s thunder », et au plus feutré « Darkly, darkly, Venus Aversa » (sans parler de l’album dispensable de reprises orchestrales « Midnight in the labyrinth »)… qui relevaient sacrément le niveau d’un « Thornography » aux limites de l’indigence et du ridicule… l’opus se présente cette fois-ci comme une vision épurée de ce que le groupe réalise fondamentalement depuis plusieurs années, maintenant… avec une musique hypostasiant cette fois-ci un bestiaire lovecraftien ou issu d’autres mythologies… mais émondée de maints artifices, d’une grande partie des arrangements orchestraux… même s’ils demeurent présents, dispensés de manière parcimonieuse tout au long de ces 51 minutes (en atteste d’ailleurs l’introduction instrumentale « The unveiling of O » et la conclusion « Sinfonia »).

Dani, Paul Allender et Martin Skarouka ont ainsi choisi de revenir à un son plus brut, aux « racines » du groupe avec des éléments thrash, heavy, (voire punkisants ( ?!), cf. « For your vulgar delectation » ou encore « Siding with the Titans »), et plus globalement (« gothic » ?) metal…
Dès « The Abhorrent », le riffing rapide et agressif, résolument simplifié, parfois mélodique, souvent énergique et atmosphérique, accompagné des lignes vocales (trop) caractéristiques de Dani (entre les hurlements perçants, stridents, aux exclamations éraillées, en passant par les déclamations narratives), les quelques nappes de synthé et la batterie épileptique (avec ses blast-beats et ses tapis de doubles) mettent immédiatement l’auditeur dans le bain…
Visiblement, « The Manticore and other horrors » s’articule sur les mêmes arguments que ses deux prédécesseurs, en accentuant le côté « rentre dedans »… et séduira ainsi les familiers du genre. De plus, si ce retour aux vertus véritablement « extrêmes » du metal des Anglais n’est pas déplaisant, on ne saurait passer sous silence la diversité (habituelle) des compositions, qui savent également faire varier les tempi et les thématiques musicales, oscillant entre l’agressivité et les mélodies… l’utilisation d’ambiances diverses (« Manticore »), et les attraits d’un univers qui, désormais, est bien identifiable.

Cependant… nuançons cette impression méliorative d’ensemble… Certes, cet album est bien souvent intelligemment composé, et met en exergue les indéniables qualités musicales des musiciens… Il souffre néanmoins de sa durée… et de l’omniprésente impression de langueur, de longueur (alors qu’il ne dépasse pourtant pas l’heure) qui l’environne, de certains choix de composition, de facilités de et d’une irrégularité évidente… puisque de nombreux temps faibles (notamment « Frost on her pillow », « Pallid reflection » et « Succumb to this ») viennent malheureusement, comme sur « Darkly, darkly, Venus aversa » en réduire l’impact, l’impression de mandale en pleine trogne…

Organisé sur le même schéma que ses prédécesseurs immédiats, bien qu’un peu plus brut, punkisant, thrashy et extrême (et un peu moins orchestral) que ces derniers, « The Manticore and other horrors » souffre du même mal que « Darkly, darkly, Venus Aversa »… Trop long, linéaire, prévisible parfois… parasité par quelques temps et titres faibles, il ne parvient malheureusement pas à se hisser au niveau de « Godspeed on the devil’s thunder », tout en demeurant un album honnête, intéressant, mais qui aurait sans doute pu être amputé d’un quart de ses titres… pour le rendre plus percutant.








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